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Les
communiqués de presse 2002/2004 |
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Souscription nationale contre l’homophobie
Créé en 1997, le Collectif contre l'homophobie de Montpellier
est une association qui lutte contre toutes les exclusions et discriminations
fondées sur l’orientation sexuelle :
- En initiant des actions de sensibilisation et de prévention de
l'homophobie auprès du grand public
- En oeuvrant pour une égalité législative et juridique
afin que les homosexuel(les) deviennent des citoyens à part entière,
c'est à dire bénéficiant réellement des mêmes
droits que les hétérosexuels
- En accompagnant et en soutenant les victimes d'homophobie, qu'il s'agisse
de discriminations ou d'agressions.
Nous avons été la première association de France
à lancer des appels à témoins afin de retrouver des
victimes et des témoins d’agressions homophobes.
Les informations et les preuves recueillies par ce moyen sont transmises
à la Police Nationale ou à la Gendarmerie et permettent
parfois de relancer une enquête en panne, puis d’identifier
des agresseurs et enfin de les arrêter (ce fut le cas après
l’agression homophobe de David Gros à Marseille le 13 août
dernier).
Depuis septembre 2004, nous avons la possibilité de nous constituer
partie civile lors des procès pour homophobie, mais la modestie
de nos moyens financiers ne nous permet pas de faire face aux frais (honoraires
d’avocats…)
Or lorsqu’une association se constitue partie civile à un
procès, cela permet de replacer l’affaire dans un contexte
global et général, en effet il ne faut surtout pas qu’une
agression homophobe soit considérée comme un fait divers
isolé et banal.
Depuis quelques mois, nous sommes de plus en plus sollicités par
des personnes confrontées à des problèmes d'homophobie.
Ce constat et cette urgence nous conduisent à lancer cette souscription
et à faire appel à la générosité de
toutes celles et de tous ceux (associations, professionnels, organisations
militantes, individus) qui soutiennent le combat contre l’homophobie.
Adressez vos dons à l’ordre du : Collectif contre l’homophobie
Adresse postale : Collectif contre l’homophobie - Souscription Nationale
- 9 rue Joachim Colbert - 34 000 Montpellier
Les fonds récoltés seront publiés sur : www.stop-homophobie.org
La lutte contre l’homophobie nécessite des moyens, aidez-nous
à les réunir.
On compte sur vous !
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Le mardi 14 décembre 2004, le Tribunal
Correctionnel d’Avignon a condamné Rémi Hommage,
22 ans, à un an de prison avec sursis avec cinq ans de mise à
l’épreuve et à 500 euros d’amende pour l’agression
de Benoît Henry, 42 ans.
Cette agression a eu lieu le 9 juin 2004 à Gargas (2900 habitants)
village du Vaucluse dont sont originaires la victime et l’agresseur.
Le soir de l’agression, le prévenu avait fait irruption vers
21h au domicile de sa victime pour lui reprocher son homosexualité,
l’injurier et le rouer de coups de poings et de coups de pieds.
Cette agression particulièrement violente a occasionné trois
semaines d’interruption temporaire de travail (ITT) pour la victime
suite aux profondes blessures au visage, aux yeux et à la rupture
du tympan gauche.
Le tribunal fixera les dommages et intérêts le 24 février
2005, la victime devant d'ici-là subir une nouvelle intervention
chirurgicale (ce jeudi 16 décembre 2004) et des expertises médicales.
Cependant nous déplorons que la constitution de partie civile de
notre association qui accompagne la victime depuis son agression ait été
rejetée par le Tribunal Correctionnel à la demande du Procureur
de la République.
Il est à noter que cette constitution de partie civile a semblé
surprendre, voire agacer, certains habitués du Tribunal Correctionnel
(avocats, magistrats, journalistes) allant même jusqu’à
provoquer une suspension de séance en fin de matinée afin
de permettre au Procureur de la République d’examiner la
recevabilité de notre demande.
Lors de la reprise de l’audience, l’avocate de l’agresseur
comme le Procureur de la République et la Présidente du
Tribunal Correctionnel ont montré leur irritation face à
la médiatisation de ce procès et à la présence
d’une chaîne de télévision nationale, l’avocate
de l’agresseur évoquant une sanction sociale à cause
de cette publicité.
Sur le fond, notre demande a été rejetée au motif
que la possibilité de se constituer partie civile était
contenue dans nos statuts à l’article 3 (relatif aux moyens
d’action) et non pas à l’article 2 (relatif à
l’objet). Après l’audience cet argument a soulevé
une controverse juridique entre les avocats présents au Palais
de Justice.
Par ailleurs si dans ses réquisitions le Procureur de la République
a évoqué un "terreau et un contexte homophobes"
allant jusqu’à comparer le prévenu à un "taliban",
il s’est refusé à retenir l’homophobie comme
circonstance aggravante.
Nous considérons assez curieux qu’un Procureur de la République
tienne un raisonnement juridique mais s’abstienne de tirer les conséquences
qui en découlent, c’est pourquoi nous attendons avec sérénité
de recevoir le jugement en cours de rédaction.
Maître André BERNARD, avocat de Benoît HERY et du Collectif
contre l’homophobie a fait part de sa satisfaction pour la sévérité
du verdict.
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Une agression homophobe sera jugée
à Avignon le mardi 14 décembre 2004
Le 9 juin 2004, un homosexuel habitant un petit village prés d’Avignon
subissait une agression homophobe de la part d’un jeune homme habitant
le même village que lui.
L’agresseur a fait irruption au domicile de la victimevers 21h,
lui reprochant son homosexualité avant de l’injurier et de
la rouer de coups de poings et de coups de pieds.
Cette agression particulièrement violente a occasionné 3
semaines d’ITT à la victime et nécessité des
interventions chirurgicales suite à des blessures profondes au
visage, aux yeux et à l’oreille gauche (rupture du tympan).
La victime a déposé plainte et aussitôt contacté
le Collectif contre l’homophobie qui l'accompagne dans ses diverses
démarches.
Le procès qui devait avoir initialement lieu le 17 août 2004
a été reporté.
Il aura donc lieu dans la matinée du mardi 14 décembre 2004
devant le Tribunal Correctionnel d’Avignon.
A la demande de la victime, le Collectif contre l’homophobie s’est
constitué partie civile.
Hussein Bourgi, Président du Collectif contre l’homophobie
se rendra à Avignon pour accompagner la victime et assister à
l’audience.
Une conférence de presse aura lieu à l’issue du procès
et du délibéré.
Le Collectif contre l’homophobie invite toute personne souhaitant
manifester sa solidarité et son soutien à la victime à
l’accompagner à l’audience.
Pour le rendez-vous, contactez le Collectif contre l’homophobie
au : 06 70 13 16 26 ou Collectifcontrelhomophobie@hotmail.com
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Vigilance et exigence pour une législation
contre les discriminations LGBT et sexistes digne de ce nom !
Hier (mardi 7 décembre à 18h30 devant la Préfecture
de l'Hérault), le Collectif contre l'homophobie de Montpellier, rejoint
par d'autres associations LGBT et féministes, appelait à un
rassemblement de soutien à une législation contre le sexisme
et l'homophobie digne de ce nom.
Cette initiative était aussi l'occasion de demander le retrait de
l'amendement du député UMP Garraud qui exigeait qu'une association
soit reconnue d'utilité publique pour pouvoir se constituer "partie
civile", ce qui aurait rendu la loi inapplicable puisque aucune association
LGBT ou féministe ne remplit cette condition.
Ce rassemblement organisé en 48h a réuni une soixantaine de
personnes (responsables associatifs ou simples citoyens) dont 3 Adjoints(es)
PS et VERTS au Maire de Montpellier.
Auparavant une conférence de presse avait été organisée
avec la presse quotidienne régionale (Midi Libre, L’Hérault
du Jour, Radio France Bleu Hérault) qui a abondamment relayé
dans ses éditions d'aujourd'hui les insatisfactions et les attentes
du mouvement associatif LGBT et féministe.
Le retrait de l'amendement Garraud la nuit dernière constitue une
première satisfaction mais nous pensons que le texte peut être
encore être amélioré lors de son passage au Sénat
le 22 décembre prochain.
Inclusion de la transphobie dans le projet de loi, aménagement de
la charge de la preuve et allongement des délais de prescription
(comme en matière de lutte contre le racisme), extension du champ
d'application de la loi (limité pour l'instant à l'emploi
et aux services) sont les revendications que nous continuons à porter.
Vigilants et exigeants, nous maintenons ces revendications, ainsi que la
pression sur le gouvernement et sur sa majorité.
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Législation contre l’homophobie
et le sexisme : colère face au mépris de l’UMP
Mardi 7 décembre à 18h30
Rassemblement devant la Préfecture de Montpellier
Place des Martyrs de la Résistance
Depuis plusieurs années, les associations féministes et
les organisations Lesbiennes, Gaies, Bi et Transsexuel(le)s (LGBT) revendiquent
la pénalisation des propos homophobes, sexistes et transphobes.
Promesses du candidat Chirac en 2002, élans de compassion après
l'agression de Sébastien Nouchet en janvier 2004, annonces d’un
calendrier maintes fois reporté par le gouvernement Raffarin ;
cette loi peine à voir le jour face au lobbying de l’Eglise
catholique, de certains syndicats de presse mais surtout à cause
de la lâcheté du gouvernement Raffarin et de l’hostilité
des parlementaires de l’UMP.
Le gouvernement Raffarin ayant renoncé à présenter
un projet de loi en bonne et due forme, il l’a remplacé par
4 amendements plus limitatifs, ils créent un "délit
de provocation à la haine, à la violence, à la discrimination"
à l'égard de personnes "à raison de leur sexe
ou de leur orientation sexuelle" dans les domaines de l’emploi,
du logement et des services.
Or la commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté
le 1er décembre un amendement du député UMP Jean-Paul
Garraud qui rend caducs, avant même leur examen définitif
les 7 et 8 décembre à l’Assemblée nationale,
les 4 amendements gouvernementaux.
En effet l’amendement de Jean-Paul Garraud (Député
UMP de Gironde) limite aux seules associations déclarées
d'utilité publique la possibilité de se porter partie civile
dans les procès pour sexisme ou homophobie.
Or pour être reconnue d'utilité publique, une association
doit notamment avoir fonctionné au moins trois ans, justifier d'un
budget d'au moins 45.000 euros et obtenir cette reconnaissance d’utilité
publique après une longue procédure devant le Conseil d’Etat.
Aucune association homosexuelle ne remplit ces conditions, la plus importante
d’entre elles ayant un budget d’à peine 10.000 euros.
Autant dire que cette législation ne sera pas applicable.
Le critère d'utilité publique n'est pas requis concernant
les infractions à caractère raciste ou antisémite.
Il suffit que l'association se portant partie civile soit constituée
depuis au moins cinq ans et qu’elle prévoie dans ses statuts
la lutte contre le racisme ou l’antisémitisme.
Nous refusons l’effet d’annonce politicien du gouvernement
Raffarin, nous refusons la hiérarchisation des discriminations
par le législateur.
Nous demandons le même traitement pour tous les types de discriminations,
nous demandons la pénalisation de la transphobie.
Les 7 et 8 décembre, les députés examineront ces
textes en séance plénière à l’Assemblée
nationale, mobilisons-nous pour leur montrer notre vigilance et leur dire
notre colère !
Premiers signataires : Collectif contre l’homophobie
(Montpellier), Ursus Sud, Beit Haverim (Montpellier), Lesbian & Gay
Pride Montpellier...
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Le Collectif contre l’homophobie assure
la prévention de l’homophobie à l’Université
Paul Valéry de Montpellier
Pour la 2éme année consécutive, la Mission Egalité
Hommes/Femmes de l’Université Paul Valéry de Montpellier
organise des journées de prévention aux violences conjugales,
familiales, sexistes, sexuelles et homophobes.
Comme l’année dernière, le Collectif contre l’homophobie
a été invité à animer l’après
midi consacrée aux violences homophobes.
Celle-ci aura lieu le Jeudi 02 décembre 2004, de 14h à 17h,
à la Maison des Etudiants de l’Université Paul Valéry.
Les thèmes suivants seront présentés, analysés
et débattus: l’orientation sexuelle, les discriminations
et violences homophobes, la législation contre le sexisme et l’homophobie.
L’objectif est de mettre en place une politique de prévention
des violences à l’Université Paul-Valéry.
Les autres intervenants sollicités sont Sida Info Service, le CROUS
de Montpellier et la Médecine Préventive.
Le public ciblé prioritairement est constitué des enseignants,
du personnel administratif et des étudiants de l’Université
Paul Valéry.
Hussein Bourgi, le président
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Le Collectif contre l’homophobie acteur
des Premières Rencontres Lycéennes Héraultaises
A l’invitation du Réseau Actions Jeunes de l’Hérault,
association d’éducation populaire membre de la Fédération
Nationale Léo Lagrange, les élus lycéens de tout le
département sont conviés aux Premières Rencontres Lycéennes
Héraultaises, qui se dérouleront samedi 27 novembre prochain
à l’Espace République de la Région Languedoc-Roussillon/Septimanie.
La journée sera consacrée à la formation des élus
des Conseils d’Administration et des Conseils de Vie Lycéennes,
instances de représentations des lycéens dans leurs établissements.
Ces ateliers de formation seront assurés par l’AROEVEN, Association
Régionale des Oeuvres Educatives et de Vacances de l’Education
Nationale (formation des délégués des élèves
du collèges, lycées et CAVL), par l’UNL (Union Nationale
Lycéenne), et par la Fédération Nationale Léo
Lagrange.
Les questions de santé, sujet important chez les adolescents, seront
au centre de cette journée avec la participation de La Mutuelle des
Etudiants, du Collectif contre l’Homophobie et de Sida Info Service.
4 ateliers, 2 tables rondes et une séance plénière
donneront la parole aux lycéens, aux différents acteurs de
l’Education Nationale, aux élus régionaux et aux associations.
Invité par le RAJ 34 (Réseau Actions Jeunes) et la Fédération
National Léo Lagrange à participer à ces rencontres,
le Collectif contre l’Homophobie animera un stand sur lequel les 350
délégués de classe trouveront plaquettes, brochures,
revues de presse et documentation.
Un tract intitulé "L'homophobie dans ton lycée, ça
existe !" vient d’être édité pour l’occasion;
il évoque la réalité de l’homophobie dans le
milieu scolaire, les moyens de la combattre et les interlocuteurs à
saisir (conseillers principaux d’éducation, infirmières
scolaires, associations LGBT…).
Enfin, le Collectif contre l’homophobie proposera aux délégués
de classe qui le souhaitent une intervention dans leurs établissements
respectifs.
Le Collectif contre l’homophobie se réjouit de la concrétisation
de cette initiative transversale réunissant plusieurs associations,
qui a émergé lors de la campagne pour les élections
régionales de mars 2004. Hussein Bourgi, le président
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Le lundi 15 novembre prochain à 18h40,
je serai l'invité de France 3 Sud pour participer
au magazine "Le 19-20" dont le sujet sera "L'homophobie".
Cette émission en direct précéde le J.T. et bat des
records d'audience, en effet elle permet aux téléspectateurs
d'intervenir à l'antenne en téléphonant au numéro
vert suivant: 0800 300 003.
J'invite tous les téléspectateurs LGBT de France 3 Sud à
se saisir de l'occasion pour réagir en direct au contenu de l'émission
ou pour témoigner.
Merci.
Hussein Bourgi
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Homophobie au P.S.G. :
les dirigeants du P.S.G. doivent s’expliquer, les dirigeants de la
Ligue de Football Professionnel doivent sévir !
Le match de foot P.S.G.-O.M. du dimanche 7 novembre 2004 a été
le théâtre d’un déchaînement homophobe sans
précédent dans et autour du Parc des Princes.
Certains supporters du P.S.G. se sont lâchés contre 2 anciens
joueurs parisiens évoluant désormais à l’O.M.
en leur lançant des objets divers et en les abreuvant d’insultes
à caractère homophobe.("Fiorèse tu simules aussi
avec Déhu ?", "Déhu-Fiorèse : le mari est
parti, la femme suit" ou encore "Fiorèse-Déhu, c'est
Pink TV"…).
Sans oublier les 13 banderoles d’"accueil" au message clairement
homophobe déployées dans les virages du stade
Nous interpellons les dirigeants du P.S.G. sur leur responsabilité
car les textes en vigueur les rendent comptables du contenu des banderoles
de leurs clubs de supporters.
Jean-Pierre Larue, directeur de la sécurité du P.S.G., a indiqué
"avoir pris le parti de ne pas faire retirer de force les banderoles,
tant que çà reste dans certaines limites"(sic).
Ces explications sont indignes et inacceptables car elles contribuent à
banaliser l’homophobie dans le sport et la société !
Si Monsieur Francis Graille, Président du P.S.G. ne cautionne pas
ces actes, il lui appartient désormais de s’expliquer et de
présenter publiquement des excuses à tous ceux qui ont pu
être offensé par ces injures.
Nous demandons à Monsieur Jacques Riolacci, Président de la
Ligue de Football Professionnel, qui réunit son conseil de discipline
le jeudi 11 novembre pour examiner cette affaire, de faire preuve de fermeté
et de sévérité à l’égard des dirigeants
et des supporters du P.S.G.
Rappelons pour mémoire que le P.S.G. s’est toujours illustré
par le hooliganisme ainsi que par les dérapages racistes et fascistes
de certains de ses supporters.(Cf. les banderoles racistes comportant des
croix celtiques et gammées déployées dans la tribune
Boulogne en 1995 pour saluer le départ de l’attaquant libérien
George Weah vers le Milan AC).
Au même titre que le racisme et l’antisémitisme, l’homophobie
doit être bannie du Parc des Princes et de tous les stades français!
Hussein Bourgi, le président
P.S. Nous avons saisi les dirigeants du PSG et de la Ligue de Football Professionnel
de ces incidents et nous ne manquerons pas de vous tenir informé
de leurs éventuelles réponses.
Nous encourageons toutes les associations LGBT (et notamment celles à
caractère sportif) à faire de même. |
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Après l'agression
homophobe subie par David GROS à Marseille dans la nuit
du vendredi 13 août 2004, le Collectif contre l'homophobie de Montpellier
avait été sollicité pour accompagner la victime dans
ses démarches policières et administratives.
Les preuves et les indices recueillis par la Police Nationale étant
particulièrement faibles, nous avions lancé un appel à
témoins qui a permis de recueillir à ce jour une trentaine
d’appels (d’autres victimes et de témoins).
Les informations recueillies lors de ces appels ont été
régulièrement transmises à la Police Nationale: certains
appels particulièrement précis ont permis de relancer l’enquête,
d’identifier les agresseurs et de les interpeller.
Aujourd’hui nous exprimons notre satisfaction de voir ce gang mis
hors d’état de nuire.
Si ces exactions ont pu se perpétrer pendant plusieurs mois en
toute impunité, c’est en partie en raison du faible nombre
de plaintes déposées par les victimes.
Ceci étant dit, nous sommes tout de même surpris que les
quelques plaintes déposées n’aient pas donné
lieu à des investigations plus poussées de la part de la
Police Nationale.
Faut-il attendre qu’une agression homophobe particulièrement
violente (en l’occurrence celle subie par David GROS) survienne
et qu’elle soit médiatisée pour que la Police fasse
son travail ?
La séquence policière ne doit pas prendre fin avec l’interpellation
de ces 7 suspects, en effet il appartient à la Police de poursuivre
ses investigations pour identifier toutes les responsabilités et
s’assurer du démantèlement total du gang.
Le fait que presque tous les agresseurs soient des mineurs n’enlève
rien à la gravité des faits commis.
Ils devront rendre des comptes pour leurs expéditions punitives
qui avaient un caractère systématique, régulier,
prémédité avec recours à des armes par destination
(barres de fer, casques pour motards, jets de pierre…).
Nous nous opposons à toute tentative de banalisation visant à
faire passer ces suspects pour des petites frappes pas tout à fait
conscientes de la gravité de leurs actes; pour nous ce sont des
délinquants et ils doivent payer.
Nous nous "constituerons partie civile" aux côtés
de David GROS lors du procès à venir et nous demanderons
des sanctions exemplaires.
Il appartiendra à la communauté homosexuelle de se mobiliser
pour être présente aux côtés de David GROS lors
du procès.
En effet, la solidarité ne doit pas se limiter à de l’émotion
et à de la compassion, elle doit aussi prendre la forme d’une
mobilisation vigilante et exigeante à l’égard des
institutions.
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Le dimanche 12 septembre 2004 aura
lieu la Foire Annuelle des Associations de la Ville de
Montpellier, dans le quartier d’Antigone.
A cette occasion et comme les années précédentes, le
Collectif contre l'homophobie de Montpellier et la Lesbian & Gay Pride
Montpellier, s'associent pour animer un stand aux couleurs arc-en-ciel.
Pour nous trouver parmi les 1500 associations présentes, il suffit
de passer entre 9h et 19 h sur la Place du Millénaire, dans la section
thématique "Condition masculine et féminine", aux
stands numérotés 479 et 480.
Au programme: points infos, diffusions de brochures, signatures de pétitions,
apéro, bonne humeur et convivialité…
Contacts:
Hussein Bourgi pour le Collectif contre l’homophobie de Montpellier:
06 70 13 16 26
Fabienne Larrivière pour la Lesbian & Gay Pride Montpellier:
06 62 14 58 73
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Dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 août
dernier, un homosexuel a été victime d’une agression
homophobe vers minuit dans le Jardin du Peyrou à Montpellier.
La police alertée avait interpellé 2 suspects sur 3 le soir
même de l’agression ; le 3éme suspect avait pris la
fuite, était identifié et recherché par la Police.
Coup de théâtre : celui-ci s’est présenté
de lui même au commissariat de Police le samedi 28 août pour
réclamer la "banane" qu’il avait laissée
tomber en prenant la fuite après l’agression. La banane contenait
des effets personnels et sa pièce d’identité, éléments
qui avaient permis son identification par la Police. Immédiatement
arrêté, il a été formellement reconnu par la
victime dans l’heure qui suivait.
L’affaire suit son cours, la victime a pris un avocat et vient de
subir une intervention chirurgicale pour soigner sa fracture du nez.
Nous renouvelons notre appel aux témoins et victimes des autres
agressions survenues au Peyrou cet été, en effet les 1ers
témoignages recueillis confirment l’existence d’autres
agressions commises par un trio, probablement le même. Il en va
de la responsabilité et de la conscience de chacun d’entre
nous de communiquer les informations qu’il détient. Si nous
voulons mettre hors d’état de nuire ces "casseurs de
PD", commençons par faire preuve, individuellement et collectivement,
de civisme et de solidarité.
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Dans le cadre de la 10éme
Lesbian & Gay Pride de Montpellier, le Collectif contre l'homophobie
organise un débat sur "Les minorités sexuelles dans
l'Union Européenne".
Cette rencontre aura lieu ce vendredi 4 juin à 19h au Pavillon
de l'Hôtel de Ville.
Elle réunira:
- Jordi PETIT, Président d'honneur de la Coordinadora Gai-Lesbiana
de Catalunya (Barcelone).
Activiste gai depuis 1977, Jordi PETIT assurait la correspondance du magazine
GAI PIED pour l'Espagne dans les années 80.
Puis il a occupé les fonctions de Secrétaire Général
de l'ILGA( L’ILGA est l’International Lesbian and Gay Association)
entre 1995 et 1999.
Enfin il a contribué à la traduction et à l'édition
en Espagne du livre "Pierre SEEL, déporté homosexuel".
- Mathias HENZE, Président d'une association LGBT à Manneheim-Heidelberg.
Cette asociation milite pour les droits moraux et matériels des
LGBT et a initié des expèriences intéressantes en
matière de lutte contre l'homophobie.
- Alain PIRIOU, Porte parole de l'Inter LGBT, association organisant la
Marche des Fiertés LGBT de Paris-Ile de France.
- Benoit VANPARIJS de la BLGP, Belgium Lesbian & Gay Pride. (Sous
réserve)
Ce débat sera l'occasion de confronter et de comparer les situations
juridiques et législatives dans ces différents pays européens
en ce qui concerne la lutte contre l'homophobie, la reconnaissance des
couples LGBT, le mariage pour les couples LGBT, l'homoparentalité...
Cette rencontre militante sera suivie d'un moment convivial autour d'un
buffet de tapas (8 euros, inscription auprès du Collectifcontrelhomophobie@hotmail.com
ou 06 70 13 16 26)
Le samedi 5 juin, nos invités européens seront, symboliquement
à nos côtés, dans le carré de tête, pour
ouvrir la marche de la 10éme Lesbian & Gay Pride de Montpellier.
Cette manifestation étant aussi l'occasion d'interpeller les candidats
des partis politiques aux élections européennes sur la nécessité
d'harmoniser par le haut les droits des LGBT au sein de l'Union Européenne.
Lesbiennes, Gais, Bi, Trans, nous sommes aussi des citoyens(nes) européens(nes)
à part entière !
Hussein BOURGI, le Président
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Williams MERIC, Maire PS de Marseillan
(Hérault) vient d'indiquer qu'il mariera un couple gay
le samedi 19 juin à 16h30.
Les futurs mariés sont Dominique ADAMSKI (50 ans, diplômé
de psychothérapie) et Francis DEKENS (58 ans, retraité du
secteur bancaire): après avoir été les 1ers pacsés
de France (le 18 novembre 1999), les deux hommes ont quitté la région
lilloise en mars 2004 pour s'installer à Marseillan (entre Agde et
Sète).
C'est en découvrant dans un article du Midi Libre du 16 mai dernier
que le Maire de leur commune était prêt à célébrer
un mariage homosexuel que le couple, qui fête cette année 25
ans de vie commune, a décidé d'en faire la demande.
Williams MERIC qui affirmait "Ce serait symbolique, mais a priori,
rien dans la loi ne m'en empêche aujourd'hui" a téléphoné
au couple le mercredi 19 mai pour évoquer sa demande.
Nous nous félicitons de cette initiative de ce jeune Maire, élu
en 2001, qui fait ainsi preuve de courage et de volontarisme politique.
D'ailleurs, son initiative fait des émules parmi ses collègues
puisque 3 d'entre eux viennent de nous informer qu'ils sont disposés
eux aussi à célébrer des mariages gays et lesbiens.
Ils vont en parler à leurs équipes municipales respectives
avant de médiatiser leur décision.
Tous ces élus peuvent compter sur notre soutien et notre présence
à leurs côtés pour mener ce combat commun contre l'homophobie
et pour l'égalité des droits. Hussein BOURGI, Président
du Collectif contre l'homophobie |
25/04/04 |
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La commémoration de la
Journée du Souvenir de la Déportation à
Montpellier, comme partout en France, s’est déroulée
ce dimanche 25 avril 2004.
Elle a donné lieu à une démonstration de zèle
de la part des forces de l’ordre, prétextant un arrêté
préfectoral, à l’égard de la trentaine de personnes
réunies à l’appel du Collectif contre l’homophobie
pour rendre hommage aux homosexuels déportés.
En effet, le responsable de la Police Nationale a exigé la mise
à l’écart de notre groupe au motif de l’arrivée
imminente du Préfet.
A l’issue de la cérémonie officielle à laquelle
nous venions d’assister et au moment où nous nous approchions
du Monument du Souvenir avec notre gerbe, des CRS et des fonctionnaires
des Renseignements Généraux nous ont bloqué le passage,
sur ordre de leur supérieur hiérarchique.
L’argument avancé étant que la cérémonie
n’était protocolairement achevée qu’au départ
du Préfet, lequel multipliait discussions et apartés sur
place au moment de la dispersion des officiels alors que les années
précédentes, son départ avait lieu dés la
fin de la cérémonie.
Devant nos protestations, le ton est monté avec les forces de l’ordre
donnant lieu à des échanges vifs au cours desquels nous
demandions le respect et l’application de la circulaire de Jean-Pierre
MASSERET définissant les conditions de participation de la communauté
LGBT à ces cérémonies.
Devant notre insistance, le responsable de la Police Nationale a menacé
Hussein BOURGI, le président du Collectif contre l’homophobie,
de le « faire embarquer ».
Cette altercation a eu lieu sous les objectifs des médias locaux.
Nous dénonçons solennellement cette attitude et cette régression
de la part des forces de l’ordre, agissant au nom de la Préfecture
de l’Hérault. Leur crispation, au mépris de l’avancée
de l’année précédente où tout s’était
passé dans le calme et la sérénité, a troublé
la solennité de l’événement, d’autant
que certains porte-drapeaux tenaient, dans le public, des propos homophobes.
Nous constatons que chaque avancée est systématiquement
contrecarrée par les autorités.
Nous y voyons également le témoignage supplémentaire
du refus des autorités et des associations d’anciens déportés
d’accorder une reconnaissance pleine et entière à
la déportation subie par certains homosexuels pendant la Seconde
Guerre mondiale.
Nous allons adresser une lettre de protestation officielle à Monsieur
le Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à
Monsieur le Préfet de l’Hérault.
Nous demanderons en particulier au Secrétaire d’Etat aux
Anciens Combattants de clarifier sa position sur les conditions de participation
de la communauté LGBT à ces commémorations ; en effet
force est de constater qu’il existe des disparités selon
les années et selon les villes.
Le dépôt de notre gerbe a finalement eu lieu dans le calme
en présence de Madame Hélène MANDROUX, élue
Maire de Montpellier jeudi dernier et de plusieurs de ses adjoints.
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L' inauguration des festivités
de la Lesbian & Gay Pride Montpellier 2003 a eu lieu le mercredi 28
mai à l'occasion du vernissage d'arts plastiques auquel assistaient
plusieurs centaines de personnes dans le Pavillon de l'Hôtel de
Ville.
Invité conjointement par la LGP Montpellier et le Collectif contre
l'homophobie, Georges FRECHE (Maire de Montpellier) était
accompagné de 8 élus(es) socialistes de Montpellier et de
nombreux fonctionnaires (directeur de Cabinet, Chef du protocole, Directriice
du Serice des Associations).
Georges FRECHE a affirmé qu'il était "présent
en qualité de Maire de Montpellier mais aussi et surtout en qualité
d'ami de longue date de la communauté homosexuelle".
Le Maire de Montpellier était également accompagné
de son épouse Claudine et de sa fille Julie, présentes à
la marche montpellièraine depuis 2 ans maintenant.
Nous remercions toutes ces personnalités ainsi que Renaud CALVAT
(Conseiller Municipal de JACOU et seul élu ouvertement gay de notre
règion) pour leur prèsence à cette soirée.
Après le vernissage et l'apéritif, le Collectif contre l'homophobie
accueillait ses 80 convives dans la Salle de réception du Pavillon
de l'Hôtel de Ville pour un dîner spectacle oriental
(Le Collectif contre l'homophobie reversera 75 euros récoltés
pendant cette soirée au profit des algériens touchés
par les séismes de la semaine dernière.)
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LE COLLECTIF CONTRE L'HOMOPHOBIE
(MONTPELLIER) vous organise une table-ronde sur "l'homophobie au
travail" le mercredi 30 avril 2003 à 18h30 à la Salle
RABELAIS (27 Bd Sarrail) avec
- C. FALCOZ, chercheur associé à l'Université PARIS
IX, auteur d'une récente enquête sur l'homophobie au travail
- des représentants d'organisations syndicales
- des témoignages de victimes d'homophobie dans le milieu professionnel
dont Valérie GOUDAL (employée de pharmacie à Sète
en pocès avec ses ex-employeuses).
Entrée libre. Contact : 06 70 13 16 26
P.S. Nous profitons pour vous annoncer, avec beaucoup de plaisir, que Valérie
GOUDAL vient de trouver un emploi dans une association de services (accompagnement,
présence...) pour les personnes en difficultés (personnes
âgées, handicapées). Hussein BOURGI, le Président
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Hier, dimanche 27 avril 2003,
a eu lieu la 58éme Journée Nationale du Souvenir de la
Déportation.
Une trentaine d'adhérents(es) et sympathisants(es) se sont joints
à nous pour assister aux cérémonies officielles à
l'issue desquelles nous avons déposé notre gerbe en forme
de triangle rose avant de respecter une minute de silence.
Même si nous sommes invités officiellement à ces cérémonies
depuis 3 ans, nous n'avons toujours pas obtenu la mention expresse des
déportés homosexuels dans les diverses allocutions.
C'est pourquoi nous tenons à déposer cette gerbe distincte.
A la fin de la cérémonie officielle, nous avons déposé
notre gerbe et nous nous sommes recueillis, en présence des élus
(de la Ville de Montpellier et du Conseil Général de l'Hérault)
pendant que le Préfet saluait les porte-drapeaux.
Faits notoires cette année:
- Pas de cordon de policiers ou de CRS pour nous séparer du cortége
officel.
- Aucune protestation, aucune polémique avec les Anciens Combattants
et/ou Déportés.
Comme l'année dernière la Ville de Montpellier nous avait
laissé la sono à disposition; le climat général
étant appaisé par rapport aux années précédentes,
nous avons finalement fait le choix de ne pas prononcer de discours.
A la fin de cette cérémonie officieuse, Hussein BOURGI (Président
du Collectif contre l'homophobie) a échangé quelques mots
avec André PAILLES (Président d'une des associations d'Anciens
Déportés); ce dernier jugeant, à titre personnel,
notre présence naturelle et normale.
A Montpellier, le prochain rendez-vous à la mémoire des
déportés homosexuels est prévu le samedi 7 juin 2003,
jour de la Lesbian and Gay Pride.
En effet depuis 5 ans maintenant, le Collectif contre l'homophobie profite
du passage du cortège de la LGP Montpellier à proximité
du Monument du Souvenir de la Déportation pour un prise de parole,
suivie d'une minute de silence et d'un dépôt de gerbe en
forme de triangle rose.
Hussein BOURGI, le Président
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Le Collectif contre lhomophobie
vous invite à la 58éme Journée Nationale du Souvenir
de la Déportation le dimanche 27 avril 2003. Rendez-vous à
11h30 Place de la Comédie (devant le Cinéma Gaumont)
Pendant la 2nde Guerre Mondiale, des milliers dhomosexuels ont été
incarcérés, déportés et exterminés par
le régime nazi, avec la complicité du régime de Vichy.
En effet, en 1940 quand les Allemands sont rentrés en France, ils
ont bénéficié de la collaboration des services de police
(GESTAPO), qui leur ont fourni des listes dhomosexuels.
Dans les camps les déportés homosexuels devaient porter le
triangle rose, pointe tournée vers le bas. Placés au plus
bas de léchelle sociale, les homosexuels sont des victimes
expiatoires toutes désignées ; à linstar des
Tsiganes, ils sont astreints aux travaux les plus durs et les plus dégradants.
A la fin de la guerre, les homosexuels survivants sautocensurent car
la législation pénalisant lhomosexualité était
toujours en vigueur ; sans oublier la difficulté familiale, professionnelle,
sociale à divulguer le motif exact de leur déportation.
En France, lanonymat et le silence seront brisés en 1982 par
Pierre SEEL qui décide de témoigner de sa douloureuse expérience
de déporté homosexuel.
Ce témoignage étayait les revendications engagées par
quelques rares individus et associations qui se heurtaient à la négation
de certains anciens déportés et à lopposition
des pouvoirs publics.
Il a fallu attendre le 26 avril 2001 pour que la France, par la voix de
Lionel JOSPIN (Premier Ministre) reconnaisse officiellement la déportation
homosexuelle : «Il est important que notre pays reconnaisse pleinement
les persécutions perpétrées durant l'Occupation contre
certaines minorités - les réfugiés espagnols, les Tziganes
ou les homosexuels. Nul ne doit rester à l'écart de cette
entreprise de mémoire.»
210 DEPORTES HOMOSEXUELS FRANÇAIS
En 2002, la Fondation pour la mémoire de la déportation, qui
a fouillé les archives et rassemblé les documents pendant
quatre ans, aboutit à un résultat auquel on avait fini par
ne plus croire : une première liste de 210 noms de Français,
déportés par les nazis en raison de leur homosexualité.
Ce document marque un tournant historique pour la reconnaissance de la déportation
homosexuelle en France.
Désormais, il ne sera plus possible de refuser aux homosexuels de
participer aux cérémonies commémoratives comme ce fut
si souvent le cas. Une page est, enfin, tournée
A l'aube d'un nouveau millénaire qui voit renaître les passions
nationalistes, les discours d'exclusion et les appels à l'intolérance,
il est indispensable de rappeler ce qui a été, de dire la
vérité, toute la vérité, de ne laisser subsister
aucune zone d'ombre d'où germeront les futures entreprises maléfiques
issues de notre aveuglement.
Mais le devoir de mémoire et d'histoire envers les victimes homosexuelles
des nazis n'en est pas moindre. Il en va tout simplement de ne pas perpétuer
la partition inhumaine et haineuse que les nazis surent instaurer entre
les catégories de déportés.
Luvre de mémoire doit être collective, ouverte,
indivisible. "Celui qui oublie son passé est condamné
à le revivre" Primo LEVI Hussein BOURGI, le Président
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1> DÎNER
D'OUVERTURE DE LA LGP 2003
Mercredi 28 mai 2003 à 20.00, dans la prestigieuse "Salle
de réception" du Pavillon de l'Hôtel de Ville de
Montpellier (Place de la Comédie), le Collectif contre l'homophobie
vous propose un dîner-spectacle oriental placé sous le signe
des "Mille et une nuits".
Menu: Houmous/Coucous Royal/Pâtisseries orientales/Thé à
la menthe
Tarif: 15 euros (vin compris).
Danse orientale avec la compagnie "Les danseurs du Nil".
Réservation souhaitée : 06 70 13 16 26 ou collectifcontrelhomophobie@hotmail.com
2> LES RENDEZ-VOUS DU PEYROU
La Lesbian & Gay Pride et le Collectif contre l'Homophobie et pour
l'Egalité des Droits vous donnent rendez-vous samedi 7 juin :
A partir de 12h00 : Le Collectif contre l'Homophobie et pour l'Egalité
des Droits vous attend pour un Pik-Nik "Arc-en-Ciel".
Sur les tables dressées à l'ombre des arbres, venez déguster
les produits locaux et le bon vin du Languedoc ! Au menu : buffet froid,
bonne humeur et convivialité.
Participation : 8 € / personne
Inscription conseillée au 06 70 13 16 26 ou piknikmtp@hotmail.com
A 13 h : La LGP prendra le relais autour d'un Forum avec toutes les associations
de la région et dun peu plus loin
15h : La Lesbian & Gay Pride prend le départ de sa marche dans
les rues de la ville (Attention ! cette année le parcours est modifié
cf. p.32 ou www.montpelliergay.com rubrique NEWS)
Hussein BOURGI, le Président
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Affaire Valérie
Goudal : la Cour de cassation accepte son pourvoi contre l'arrêt de
la Cour d'appel
Dans une notification en date du 29 février 2003, la Cour de cassation
a informé Valérie Goudal qu'elle accepte son pourvoi contre
l'arrêt de la Cour d'appel de Montpellier dans l'affaire qui l'oppose
à ses anciennes employeuses.
En janvier 2001, le conseil des prud'hommes de Sète avait condamné
ces employeuses à verser 80.000 francs de dommages-intérêts
à Valèrie Goudal (prèparatrice en pharmacie) qui se
plaignait de discriminations et harcèlements homophobes.
En mars 2002, la chambre sociale de la Cour d'appel de Montpellier opérait
un revirement jurisprudentiel en annulant la condamnation prononcée
en première instance.
Cet arrêt indiquait que certaines attestations, produites par Valèrie
Goudal, émananant de personnes homosexuelles et étaient donc
forcément subjectives (sic!).
De surcroît, l'arrêt reprochait à Valèrie Goudal
d'avoir intenté ce procès pour nuire à ses anciennes
employeuses.
Sur les conseils de son avocat et du Comité de soutien (constitué
par le Collectif contre l'homophobie), Valèrie Goudal avait décidé
de former un pourvoi en cassation.
La recevabilité du pourvoi en cassation constitue un sérieux
camouflet pour les anciennes employeuses qui s'y opposaient.
Valèrie Goudal adresse ses remerciements à toutes les personnes
qui lui ont manifesté soutien et sympathie. Mention toute particulière
à la Coordination Lesbienne.
Pour permettre à Valèrie Goudal de faire face aux frais de
justice, vous pouvez lui adresser une aide financière.
Par ailleurs, Valèrie Goudal entreprend des recherches pour trouver
un nouvel emploi (dans le secteur des services), toute personne ou entreprise
de la règion de Montpellier susceptible de l'aider est priée
de nous contacter.
Contact: collectifcontrelhomophobie@hotmail.com / 06 70 13 16 26 Hussein
BOURGI, le Président |
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Subventions
LGBT 2003
Lors du conseil municipal du 6 février dernier, la Ville de Montpellier
a adopté son budget pour l'année 2003. A cette occasion
les subventions allouées aux associations ont donc été
votées.
Le Collectif contre l'homophobie recevra :
- 650 euros pour le fonctionnement (610 euros en 2002).
- 1000 euros pour "Bleu, Blanc, Rose", le 2éme Festival
gay et lesbien qui aura lieu en novembre 2003 (pas de subvention en 2002).
La Ville de Montpellier a également renouvelé la mise à
disposition gratuite du local que nous occupons.
Par ailleurs, nous nous réjouissons que des subventions aient également
été accordées aux 4 autres associations LGBT qui
en avaient fait la demande.
Hussein BOURGI, le Président
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Pacsés
ou mariés, la Ville de Montpellier accorde les mêmes avantages
à ses agents !
Les employés municipaux de la Ville de Montpellier
ont droit à 8 jours d'absence lorsqu'ils se marient (5 jours d'autorisation
spéciale d'absence accordées par la loi et 3 jours supplémentaires
accordés par le Maire).
Il y a quelques semaines, un de nos adhérents (agent technique
de la Ville de Montpellier) a écrit à la Mairie pour savoir
s'il aurait aussi droit aux "3 jours du Maire" à l'occasion
de son PACS prévu en juin 2003.
Dans un courrier en date du 7 janvier 2003, Georges Frêche (Maire
PS de Montpellier) lui répond :
"Je vous confirme, par la présente, que les agents concluant
un PACS bénéficient de droits identiques aux agents mariés
et notamment d'une autorisation d'absence de 8 jours".
Le Collectif contre l'homophobie de Montpellier se réjouit de ce
pas supplémentaire sur le chemin de l'égalité entre
le PACS et le mariage.
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Avis de recherche
Nous préparons une semaine
d'animations sur le coming out.
Pour l'exposition, nous recherchons des témoignages (récits,
poèmes, dessins, peintures, photographies) de personnes ayant fait
leur coming out et/ou de personnes ayant appris l'homosexualité
d'un proche (enfant, frère, soeur, ami, collègue).
Il peut s'agir d'expériences positives ou négatives, de
contributions anonymes ou signées.
Il est possible de joindre un portrait, une photo de couple, de famille
ou de groupe pour illustrer un témoignage.
Format A4 minimum. Date limite d'envoi: 20 janvier 2003.
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