Les communiqués de presse 2005

08/12/05 La lutte contre l’homophobie incluse dans une formation du MFPF de Montpellier
02/12/05 La Belgique a voté l’adoption pour les homosexuels
08/11/05 Journée Mémoire organisée par l'ONAC
02/11/05 Nicolas SARKOZY répond favorablement au Collectif contre l’homophobie
26/10/05 Prison ferme & Recevabilité de la constitution "partie civile" du Collectif
30/09/05 Pour la HALDE, l’homophobie et la transphobie n’existent pas !
23/09/05 Courrier à Monsieur Nicolas Sarkozy, Ministre de l'intérieur
24/08/05 Haro sur les homos ! Enquête sur l’homophobie
19/08/05 Lettre ouverte à Monsieur Dominique de Villepin
11/08/05 Compte rendu du rassemblement de protestation contre l'éxécution de deux adolescents gays en IRAN
11/08/05 En Iran, l’homosexualité est un crime puni de mort
08/08/05 Débat sur les formes d’homophobie contemporaine
01/08/05 Agression homophobe de Bonpas (84) : un premier suspect arrêté
29/06/05 Concerts de Capleton et Sizzla à Montpellier : annulations, épilogue et suites… ?
25/06/05 Le Collectif contre l'homophobie invité aux 1ères Assises étudiantes de la santé

27/05/05 concert de Capleton annulé à Clermont-Ferrand
24/05/05 Demande d’annulation du concert de Capleton
14/05/05 1ère Journée Mondiale de Lutte contre l'Homophobie
18/04/05 Journée Nationale du Souvenir de la Déportation du dimanche 24 avril 2005
15/03/05 Reconnaisance de la déportation homosexuelle - communiqué N°IC/CP/05/10
07/03/05 Le journal L’Humanité organise une Fête de l’Humanité Grand Sud
07/03/05 Le Comité de vigilance des Droits des Femmes de Montpellier organise une marche
25/01/05 Intervention auprès de jeunes migrants
21/01/05 Prévention scolaire
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02/12/05
  La lutte contre l’homophobie incluse dans une formation du Mouvement Français pour le Planning Familial de Montpellier

Ce vendredi 9 décembre 2005, à la demande du Mouvement Français pour le Planning Familial de Montpellier qui organise un séminaire de formation intitulé «Féminin/Masculin/Sexualités», le Collectif contre l’homophobie de Montpellier a délivré un module de formation à 15 stagiaires: travailleurs sociaux, infirmières, psychologues, étudiants, bénévoles associatifs (aux Restos du Cœur, au Mouvement Français pour le Planning Familial et à Médecins du Monde notamment).
Basé sur un atelier interactif ponctué de cas pratiques, le module que j’ai animé avait pour but de sensibiliser les participants à la lutte contre l’homophobie.
La première expérience de ce type avait eu lieu il y a quelques mois à l’occasion d’une formation initiée par Mouvement Français pour le Planning Familial d’Alès. Dans le bilan d’évaluation effectué à l’époque, il ressort que ce module avait été très apprécié ; d’où la décision prise par le Mouvement Français pour le Planning Familial de Montpellier de le reconduire.
Un bilan d’évaluation de l’intervention de ce jour sera effectué dans les prochains jours, il permettra de prendre en compte les observations et les attentes des stagiaires en vue de la reconduction de ce module.

Hussein BOURGI

 

02/12/05
 

La Belgique a voté l’adoption pour les homosexuels

En votant dans la nuit du 1er au 2 décembre, l’adoption pour les couples homosexuels, la Belgique est devenue le cinquième pays d'Europe (après le Danemark, la Suède, les Pays-Bas et l'Espagne) à mettre tous les couples sur un pied d'égalité en matière d’adoption et de filiation.
En effet, les députés belges ont approuvé la proposition de loi du socialiste flamand Guy Swennen visant à ouvrir l’adoption pour tous les couples, sans distinction de sexe, vivant ensemble de façon permanente et affective depuis au moins 3 ans.
Cela va conférer les mêmes droits aux enfants adoptés, en Belgique ou à l'étranger, par un couple homosexuel qu'à ceux dont les parents sont hétérosexuels.
Cette loi permettra aussi aux nombreux enfants actuellement élevés par des couples homosexuels de bénéficier des mêmes protections juridiques que les enfants d'hétérosexuels, notamment en cas de séparation ou de décès d'un des parents.

77 POUR, 62 CONTRE, 7 ABSTENTIONS
Les socialistes (PS francophone et SPA flamand), les écologistes (Ecolo) et les libéraux flamands (VLD) ont voté pour la proposition, les libéraux francophones (MR) se sont divisés, les sociaux-chrétiens (CDH et CDV) et l'extrême droite (Vlaams Belang) ont voté contre.
Finalement, la proposition de loi aura recueilli une majorité un peu plus confortable que celle annoncée par les observateurs.
- Le vote d'hier s'inscrit dans la lignée d'autres décisions libérales adoptées ces dernières années en Belgique : les mariages entre deux personnes du même sexe sont autorisés depuis 2003 (+ de 2500 couples homosexuels mariés à ce jour).
- Le 21 décembre, la Grande-Bretagne autorisera le mariage aux couples homosexuels.
- En Afrique du Sud, où l'adoption pour les couples homosexuels est autorisée, la Cour Constitutionnelle s'est prononcée ce jeudi 1er décembre en faveur du mariage homosexuel, en déclarant inconstitutionnelle une loi réservant le mariage aux seuls couples hétérosexuels.

Le pragmatisme politique de ces pays tranche singulièrement avec le dogmatisme politique en vigueur en France.
Rappelons que depuis 2002, les gouvernements RAFFARIN et VILLEPIN n’ont toujours pas trouvé l’occasion d’améliorer le PACS, malgré les annonces et les promesses réitérés du Président de la République et de ses 2 Premiers Ministres.
La droite française peut bien essayer de retarder le débat mais celui-ci finira par s’imposer à elle !
L’ouverture du mariage aux couples homosexuels et la reconnaissance de l’homoparentalité seront au cœur des campagnes présidentielles et législatives de 2007. Nous nous y préparons !

Hussein BOURGI

 

08/11/05
 

Journée Mémoire organisée par l'ONAC

Le Collectif contre l'homophobie, Délégation Régionale du Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH) Languedoc-Roussillon, a reçu une invitation de l'ONAC (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) pour la journée consacrée à la mémoire qui aura lieu le jeudi 10 novembre 2005 en fin de matinée au Monument aux Morts situé dans la caserne de l'EAI (Ecole d'Application de l'Infanterie) de Montpellier.

Cette journée est organisée par l'ONAC en partenariat avec l'Armée, le Rectorat, l'Inspection d'Académie, le Conseil Général de l'Hérault, la Mairie de Montpellier et le monde combattant.
Trois classes de CM2 retenues par l'Inspection d'Académie sont associées à cette cérémonie par la lecture de poèmes. Une gerbe unique "Journée Mémoire" (prise en charge par l'ONAC) sera déposée.
Cette invitation est une première qui vient couronner notre engagement, ancien et parfois difficile, pour la reconnaissance officielle de la déportation pour homosexualité.
Le Collectif contre l'homophobie, Délégation Régionale du MDH en Languedoc-Roussillon, a proposé quatre des invitations reçues aux reprèsentants(es) de quatre autres associations dont :

- ANGEL (Association des Nouveaux Gais et Lesbiennes, 16-25 ans)
- Beit Haverim Montpellier
- Envie, association de lutte contre le VIH / Sida
- Coordination InterPride France

Cette délégation est symbolique de la diversité des associations engagées à nos côtés dans ce combat.

 

02/11/05
  Nicolas SARKOZY répond favorablement au Collectif contre l’homophobie :
la circonstance aggravante en matière d’homophobie sera rappelée aux policiers et aux gendarmes

Dans un courrier datant du 23 septembre 2005, le Collectif contre l’homophobie avait attiré l’attention de Nicolas SARKOZY, Ministre de l’Intérieur, sur les témoignages de nombreuses victimes faisant état « des réticences voire des oppositions de la part de certains agents de la Police Nationale à mentionner la circonstance aggravante d’homophobie dans les procès verbaux de dépôt de plainte »

Nous lui indiquions que « cette situation concernait plusieurs bureaux de la Police Nationale dans plusieurs villes de France (Avignon, Bordeaux, Marseille et Montpellier par exemple).
Nous avons dû intervenir téléphoniquement à plusieurs reprises auprès d’officiers commandant ces bureaux pour obtenir la garantie du respect de ce nouveau droit des victimes.
A l’occasion de contacts informels que nous avons eus avec certains agents de la Police Nationale, nous avons découvert qu’il pouvait parfois s’agir d’une méconnaissance des nouvelles dispositions législatives (et pour cause la loi la plus récente date du 30 décembre 2004).
Face à ces constats et pour lever ces difficultés préjudiciables pour les victimes concernées, nous avons jugé utile de vous alerter afin que vous preniez toutes les mesures nécessaires : l’envoi d’une circulaire aux Directeurs Départementaux de la Sécurité Publique serait particulièrement bienvenue, en attendant l’inclusion d’un module dans le plan de formation continue délivrée aux agents de la Police Nationale ».

Dans une réponse datée du 27 octobre 2005, Monsieur Nicolas SARKOZY nous écrit : « L’omission des propos homophobes passibles de poursuites pénales et constitutifs de circonstances aggravantes, tient certainement plus à l’ignorance des textes récents qu’à une réelle volonté de ne pas les signaler, ou à une quelconque réticence voire opposition des fonctionnaires et des militaires. Une telle omission est toutefois d’importance, car le délai de prescription applicable aux propos sexistes, handiphobes et homophobes n’est que de trois mois, contre un an pour les propos racistes, et ce à compter de leur diffusion…
Il est primordial de faire en sorte que la loi soit appliquée, d’agir là où les pratiques se manifestent, d’aider les personnes à faire valoir leurs droits et obtenir réparation des préjudices qu’elles ont subis.
Un rappel des dispositions législatives récentes sur l’importance des circonstances aggravantes sera effectué auprès des policiers et des gendarmes.
Il est essentiel que les propos, écrits, utilisations d’images ou d’objets ou actes de toute nature portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la victime ou d’un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de son orientation sexuelle vraie ou supposée, soient relevés, la parquet ayant seul l’opportunité de décider des poursuites inhérentes
».

Concernant la brièveté du délai de prescription (3 mois) en matière d’homophobie, le Collectif contre l’homophobie prend acte du constat spontané du Ministre de l’Intérieur même si nous regrettons que, lors des débats parlementaires précédant le vote de la loi, sa majorité n’ait pas entendu les demandes du mouvement associatif LGBT visant à obtenir les mêmes délais de prescription qu’en matière de racisme ou d’antisémitisme.
Concernant le rappel à la loi adressé aux policiers et gendarmes, le Collectif contre l’homophobie se réjouit de voir le Ministre de l’Intérieur partager son analyse et accéder à sa demande. Les relations de travail et de confiance nouées avec certains syndicats professionnels de la Police Nationale, nous permettront de vérifier la mise en application de l’annonce ministérielle.

26/10/05
 

Montpellier : prison ferme pour une agression homophobe
& Recevabilité de la constitution "partie civile" du Collectif contre l'homophobie

Les faits :

Le mardi 25 octobre 2005, le tribunal correctionnel de Montpellier a jugé l'agression homophobe commise dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 août 2004 au Jardin du Peyrou à Montpellier.
Un gay trentenaire avait été violemment agressé par 3 maghrébins (dont 1 mineur et 1 en situation irrégulière).
L'agression avait été ponctuée d'injures homophobes et les coups n'avaient cessé que lorsque la victime avait crié "vous vous trompez, je ne suis pas pédé".
En sortant du Peyrou, la victime, le visage en sang, était tombée sur une patrouille de police nationale qui l'avait prise en charge; le jeune homme a immédiatement donné des indications permettant d'interpeller sur place 2 des agresseurs pendant que le 3éme prenait la fuite. Ce dernier ayant fait tomber sa sacoche, la police a pu l'identifier et le rechercher.

Mais 48 heures après les faits, l'agresseur en fuite se présentait au commissariat de police pour récupérer sa sacoche (!!!). Immédiatement arrêté, il a été formellement reconnu par la victime dans l’heure qui suivait.
La victime immobilisée au sol avait reçu de nombreux coups de poings et coups de pieds ayant occasionné la fracture de son nez et de son sternum ainsi qu'un traumatisme thoracique.
Cette agression a nécessité plusieurs interventions chirurgicales au niveau du nez et nécessite toujours un accompagnement psychologique.
Les 2 jeunes interpellés (1 majeur et 1 mineur) le soir de l'agression étaient passés en comparution immédiate le vendredi 27 août 2004 mais le président du tribunal avait demandé le renvoi de l'affaire et la nomination d'un juge d'instruction afin d'étayer le dossier. Les prévenus avaient été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Le lendemain de l'agression, le Collectif contre l'homophobie avait lancé un appel à témoins permettant de retrouver une autre victime (un professeur des écoles qui n'a pas souhaité porter plainte pour des raisons professionnelles) et le témoin principal de l'agression (un commerçant gay de Paris en vacances à Montpellier).

Les débats:

C'est ce mardi 25 octobre 2005 que le tribunal correctionnel de Montpellier examinait à nouveau cette affaire où les 2 agresseurs majeurs étaient poursuivis pour violences volontaires commises en réunion en raison de l'orientation sexuelle. Le mineur devant être jugé prochainement par le tribunal pour enfants.
- Pour des raisons de discrétion, la victime n'a pas assisté à l'audience et était représentée par son avocat Maître Jean-Marc DARRIGADE.
Sur les deux majeurs jugés et avisés par voie d'huissier et par lettre recommandée avec accusé de réception, un seul avait retiré sa convocation. A l'ouverture de l'audience aucun des deux prévenus ne s'est présenté, plongeant un de leurs avocats dans l'embarras.
Celui-ci n'ayant pas de nouvelles de son client depuis plusieurs mois, il n'avait pas de mandat pour le défendre.
Le second avocat a adressé un fax de désistement au tribunal pour les mêmes motifs.
- Le Collectif contre l'homophobie s'est constitué partie civile à l'ouverture de l'audience et était représenté par Maître Charles BERNIER.
Selon le rapport établi au cours de l'instruction, Madame Brigitte OLIVE, Présidente du Tribunal Correctionnel, indique que le prévenu le plus violent "ne comprend toujours pas la gravité de son acte et continue à tenir des propos homophobes devant les personnes chargées du contrôle judiciaire".

Puis elle informe que les prévenus ne s'étaient plus soumis au contrôle judiciaire depuis le mois d'août 2005.

Maître Jean-Marc DARRIGADE indique que "son client a eu le courage de porter plainte et de se constituer partie civile mais n'a pas eu le courage de venir au procès".
Il affirme que "l'homosexualité n'est pas une infraction mais une liberté et comme toute liberté, elle est sacrée".
Il insiste sur le fait que la chose la plus grave, c'est que les agresseurs aient obligé la victime à abjurer son orientation sexuelle et ainsi à nier sa propre identité". Il termine en réclamant 15.000 euros de dommages et intérêts.

Maître Charles BERNIER, représentant le Collectif contre l'homophobie, demande au tribunal de rappeler que "dans notre pays, il n'y a pas de police de la pensée et que notre société ne tolère pas la manifestation d'un rejet de l'homosexualité par la haine et la violence".
Il se tourne vers le Procureur de la République pour souhaiter que la Police Nationale poursuive ses efforts pour améliorer la qualité de l'accueil réservé aux victimes d'homophobie.
Il insiste sur l'importance du rôle du Collectif contre l'homophobie qui encourage les victimes à rompre le silence et à porter plainte.
Il conclue en demandant la condamnation solidaire des 2 prévenus à 2000 euros de dommages et intérêts pour l'association et à 500 euros pour le remboursement des honoraires d'avocat.

Monsieur PLANCHON, Procureur de la République, dans un réquisitoire bref indique que les violences sont constituées et que la victime, bien que présente sur un lieu de rencontres homosexuelles, ne s'était livrée à aucune provocation à l'égard de ses agresseurs.
Il poursuite maladroitement en indiquant qu'à la nuit tombée, "le Jardin du Peyrou se transforme en cour des miracles où se retrouvent joueurs de tam-tam, toxicomanes et homosexuels"(sic).

Le Procureur de la République conclue en requérant 8 mois et 4 mois de prison ferme contre les deux prévenus.

Le verdict :

Après une suspension de séance, la Présidente du Tribunal Correctionnel annonce le jugement:
- 8 et 4 mois de prison ferme contre les deux prévenus
- 8600 euros de dommages et intérêts pour la victime et 600 euros de remboursement d'honoraires d'avocat.
- 4235 euros de dommages et intérêts pour la Caisse Primaire d'Assurance Maladie et 760 euros de remboursement d'honoraires d'avocat.
- 800 euros de dommages et intérêts pour el Collectif contre l'homophobie et 450 euros de remboursement d'honoraires d'avocat.

Epilogue :

Le Collectif contre l’homophobie se félicite de ce jugement exemplaire qui est un encouragement pour les victimes à briser la loi du silence.
Dans cette affaire, le sentiment d’impunité des agresseurs a atteint son paroxysme avec leur absence à l’audience ; ceci est une marque d’insolence et de désinvolture inacceptables.
Le Collectif contre l’homophobie se réjouit de voir sa constitution de partie civile accueillie favorablement par le tribunal, cela couronne le travail et la crédibilité de notre association.

 

30/09/05
  Pour la HALDE, l’homophobie et la transphobie n’existent pas !

Le 19 septembre 2005, la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité (HALDE) a arrêté la composition de son comité consultatif de 18 membres, dont aucun n’est issu du mouvement associatif luttant contre l’homophobie et/ou la transphobie.
Voulue comme une instance représentative de la lutte contre les discriminations, aucun(e) de ces membres n'est connu(e) pour son expertise dans la lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre.
Par cette décision lourde de conséquences, Louis SCHWEITZER (Président de la HALDE) et le collège affichent ostensiblement leur désintérêt pour l’homophobie et/ou la transphobie.
Tous les spectres de la lutte contre les discriminations sont représentés soit dans le collège, soit dans le comité consultatif; à la seule, unique, et notable exception de la lutte contre l’homophobie et/ou la transphobie.
Pour la HALDE, l’homophobie et la transphobie n’existent pas. Dont acte !
Venant d’une autorité administrative indépendante sensée lutter contre toutes les discriminations, cette décision témoigne de la hiérarchisation sélective des discriminations, au mépris des législations et des annonces politiques.
Ce choix altère gravement et durablement la crédibilité de la HALDE.
Nos associations étaient en droit d’attendre de la HALDE une conception plus universelle et plus égalitaire de la lutte contre les discriminations, il n’en est rien. Hélas !
Nos associations s’interrogent sur cet oubli de la HALDE et sur cette scandaleuse hiérarchisation cautionnés par des associations emblématiques de défense des Droits de l’Homme.
Dés lors quel crédit peut-on accorder à cette structure qui prétend lutter contre les discriminations lorsqu’elle pratique elle-même l’exclusion ?
Nos associations réclament donc des explications à Louis SCHWEITZER, Président de la HALDE, et demandent à le rencontrer au plus tôt pour que la HALDE puisse mener effectivement sa mission de lutte contre toutes les discriminations.

Premiers co-signataires:
- Collectif contre l’homophobie (Montpellier), 06 70 13 16 26, collectifcontrelhomophobie@hotmail.com
- SOS homophobie : Flannan OBE, 06.03.20.15.63, sos@sos-homophobie.org
- Coordination InterPride France : Stéphane CORBIN, 06 22 09 09 66, coordination@interpride-france.com
- Trans Aide (Nancy) : Stéphanie NICOT, 06 14 69 63 51, info@trans-aide.org
- Sans Contrefaçon (Marseille) : Maud YEUSE THOMAS, 06 10 73 21 76, contact@sans-contrefacon.com
- ECHO (Ensemble Contre l’Homophobie) Marseille : Louis ZOLLET, 06 32 62 23 33, echo@homophobie.fr


23/09/05
 

Lettre à Monsieur Nicolas SARKOZY, Ministre de l’Intérieur

Monsieur le Ministre,

Depuis le vote de récentes dispositions législatives (Loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003 , Loi relative à la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité du 30 décembre 2004) les propos homophobes (au même titre que les propos racistes et/ou antisémites) sont passibles de poursuites pénales et constitutifs de circonstances aggravantes.
Cependant nous avons recueilli de nombreux témoignages de victimes qui rencontrent des réticences voire des oppositions de la part de certains agents de la Police Nationale à mentionner cette circonstance aggravante dans les procès verbaux de dépôt de plainte (pour violences volontaires par exemple).
Ces témoignages et l’examen d’un certain nombre de copies de procès verbaux nous ont permis de constater que cette situation concernait plusieurs bureaux de la Police Nationale dans plusieurs villes de France (Avignon, Bordeaux, Marseille et Montpellier par exemple).
Nous avons dû intervenir téléphoniquement à plusieurs reprises auprès d’officiers commandant ces bureaux pour obtenir la garantie du respect de ce nouveau droit des victimes.
A l’occasion de contacts informels que nous avons eus avec certains agents de la Police Nationale, nous avons découvert qu’il pouvait parfois s’agir d’une méconnaissance des nouvelles dispositions législatives (et pour cause la loi la plus récente date du 30 décembre 2004).
Face à ces constats et pour lever ces difficultés préjudiciables pour les victimes concernées, nous avons jugé utile de vous alerter afin que vous preniez toutes les mesures nécessaires: l’envoi d’une circulaire aux Directeurs Départementaux de la Sécurité Publique serait particulièrement bienvenue, en attendant l’inclusion d’un module dans le plan de formation continue délivrée aux agents de la Police Nationale.
Nous ne doutons pas de l’intérêt que vous accorderez à ces suggestions d’autant plus que vous êtes à l’initiative de la Loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003 et que vous serez certainement , comme nous, attentifs à ce que ses dispositions en matière de lutte contre l’homophobie soient appliquées sur tout le territoire national.

Restant à votre disposition, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Ministre l’expression de nos respectueuses salutations.

H. BOURGI
Le Président

 

24/08/05
 

Le lundi 5 septembre 2005, Canal Plus effectuera sa rentrée des « Lundis de l’investigation » avec la diffusion (à 22h50) d’un documentaire intitulé
« Haro sur les homos ! Enquête sur l’homophobie »

Depuis sa création le Collectif contre l’homophobie (Montpellier) développe des actions de prévention et d’éducation particulièrement auprès du public jeune (collégiens et lycéens).
Il y a quelques mois, une opportunité nouvelle s'est offerte à nous : celle d'intervenir auprès du public jeunes migrants et/ou d’origine étrangère dont certains membres viennent parfois de pays où l'homosexualité est culturellement, religieusement et socialement condamnée.
Un 1er groupe de parole sur le thème de l'homosexualité avec une quinzaine de jeunes a eu lieu le vendredi 28 janvier 2005. Cette rencontre animée par Fatima LANDRU (responsable de l’ASTM - Association de Soutien aux Travailleurs Migrants) et Hussein BOURGI (responsable du Collectif contre l’homophobie) a eu lieu dans les locaux de l’ASTM situés dans le quartier Paul Valéry de Montpellier.
La quinzaine de jeunes originaires du quartier participant à la rencontre s’est exprimée de façon directe et parfois « politiquement incorrecte » sur l’homosexualité et les homosexuels, certaines de leurs affirmations véhiculant des clichés et des préjugés tenaces, d’autres pouvant heurter en raison de leur aspect violent et/ou caricatural.
Fatima LANDRU et Hussein BOURGI ont fait le choix de laisser cette homophobie ordinaire s’exprimer avant de la battre en brèche en démontant les arguments les uns après les autres. Des extarits de cette rencontre seront diffusés dans le docuamentaire "Haro sur les homos ! Enquête sur l'homophobie"
A mentionner dans le documentaire la séquence sur l’immobilisme de l’éducation nationale en matière de prévention contre l’homophobie et le passage relatif aux propos homophobes du député Christian Vanneste.
_________________________________________________
HARO SUR LES HOMOS ! ENQUETE SUR L’HOMOPHOBIE
Réalisation : Alexis Marant, Julien Bur. Production : CAPA
Résumé : La société française est-elle homophobe ?
Si l’on se réfère aux avancées récentes, le PACS, le coming-out de personnalités politiques et publiques, le lancement de la chaîne PINK TV, la discussion d’un projet de loi sur l’homophobie, on pourrait penser que notre société a considérablement évolué sur ce sujet ces dernières années…
Pourtant, un lieu est resté à l’écart de ces avancées sociales : la banlieue.
Même si l’homophobie existe, à des degrés divers, dans tous les milieux, être homosexuel et vivre en cité, c’est risquer en permanence les insultes, les humiliations, voir les violences physiques : à milieu violent, rejet violent.
La banlieue n’est, bien évidemment pas, le seul terrain d’expression de l’homophobie, c’est en revanche là que l’homophobie prend une forme extrême.
Dans ces quartiers où règne le machisme et le culte de la virilité, alimenté par la culture hip-hop, prouver sa masculinité est une donnée fondamentale pour être accepté au sein du groupe qui vous protège.

 

19/08/05
 

Lettre ouverte à Monsieur Dominique de Villepin

Monsieur Dominique de Villepin,
Premier Ministre de la France

Monsieur,
En Iran, deux adolescents âgés de 16 et 18 ans ont été pendus le 19 juillet dernier, dans la ville de Mashhad, en raison de leur homosexualité.
En Iran, la peine de mort est une arme de contrôle social qui frappe particulièrement les femmes et les minorités sexuelles.
Ces assassinats légaux s'inscrivent parfaitement dans la politique de répression et de haine homophobe de l'Etat iranien.
Pour protester contre ces exécutions homophobes, des rassemblements ont eu lieu le jeudi 11 août dernier dans plusieurs villes du Monde dont Paris et Montpellier.
Ces rassemblements furent aussi l’occasion de demander aux autorités françaises de condamner officiellement ces exécutions, de rester extrêmement vigilantes, fermes et réactives face à l'homophobie dans le monde.
Hélas, nos appels au gouvernement français et à Monsieur Philippe DOUSTE-BLAZY, Ministre des Affaires Etrangères, n’ont pas été entendus. La transmission d’un dossier par le biais de la Préfecture de l’Hérault et la médiatisation de ces exécutions n’ont apparemment pas sorti votre ministre de la torpeur estivale.
Nous venons d’être informés que deux homosexuels iraniens, Farbod Mostaar et Ahmad Chooka, âgés de 27 ans, seront exécutés en raison de leur homosexualité le 28 août prochain dans la ville d’Arak.
Nous vous saisissons solennellement pour :
- Vous demander des explications sur le silence assourdissant de votre Ministre des Affaires Etrangères.
- Vous demander de préciser si la France a renoncé à défendre sa conception universaliste et volontariste des Droits de l’Homme dans le Monde.
- Vous demander d’indiquer si en France le devoir d’ingérence a été définitivement rangé aux oubliettes.
- Vous demander si la France a abdiqué devant l’obscurantisme et l’intégrisme religieux dont sont victimes les minorités sexuelles et les femmes dans le Monde.
- Vous demander d’intervenir dans les plus brefs délais auprès de l’ambassadeur d’Iran en France et auprès des autorités iraniennes afin d’obtenir la grâce pour ces hommes.

Restant à la disposition de ses services pour les informer sur ces nouvelles condamnations, nous espérons que, contrairement à votre Ministres des Affaires Etrangères, vous vous intéresserez au sort de ces deux hommes qui attendent dans les couloirs de la mort iraniens.
Dans l’attente, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux.

Hussein BOURGI
président du Collectif contre l’homophobie
9 rue Joachim Colbert – 34000 Montpellier
06 70 13 16 26

 

11/08/05
 

Compte rendu du rassemblement de protestation contre l'éxécution de deux adolescents gays en IRAN

Le rassemblement de protestation contre l’exécution de deux adolescents iraniens en raison de leur homosexualité a réuni une cinquantaine de personnes entre 12h et 13h autour des 3 Grâces (Place de la Comédie à Montpellier).
Le rassemblement à l’appel du Collectif contre l’homophobie a été suivi par de nombreuses autres organisations (Coordination InterPride France, Mouvement des Jeunes Socialistes, Les Verts, Envie, ANGEL34, Lesbian & Gay Pride Montpellier David & Jonathan, Beit Haverim,Planning Familial, Chemin des Cimes, Eglise MCC, Sida Info Service).
4 élus étaient également présents : Marylise BLANC (Adjointe au Maire, PCF de la Ville de Montpellier), Mustapha MAJDOUL (Adjoint au Maire, "Les Verts" de la Ville de Montpellier), Jean-Claude BIAU (Conseiller municipal, "Les Verts" de la Ville de Montpellier) ainsi que Marie MEUNIER (Vice-Présidente du Conseil Régional, "Les Verts", du Languedoc-Roussillon).
Le rassemblement a donné lieu à des distributions de tracts aux passants et à des prises de parole en alternance de Stéphane CORBIN (président de la Coordination InterPride France) et d’Hussein BOURGI (président du Collectif contre l’homophobie), ce qui a permis de sensibiliser les personnes attablées aux terrasses des cafés, ainsi que les chalands et nombreux touristes.
Les participants portaient des pancartes sur lesquelles étaient mentionnées les textes suivants
« IRAN: REGIME HOMOPHOBE, ETAT ASSASSIN »
« NON A LA THEOCRATIE, OUI AU RESPECT DES DROITS DE L'HOMME »
« NI CRIMES D'HONNEUR, NI EXECUTIONS HOMOPHOBES »
« DEPENALISATION DE L'HOMOSEXUALITE, ABOLITION DE LA PEINE DE MORT »
« NON AU FASCISME THEOCRATIQUE, NON AUX INTEGRISMES RELIGIEUX »

A 14h, Stéphane CORBIN et Hussein BOURGI ont été reçus, à leur demande, par Monsieur CHOUILLY, Chef de Cabinet du Préfet de l’Hérault. Cette audience a été l’occasion de protester une nouvelle fois contre l’inertie et le silence de Philippe DOUSTE-BLAZY, Ministre des Affaires Etrangères.
Interrogé par email le 29 juillet au sujet de cette affaire par un de nos adhérents, vous trouverez ci-dessous (en italique) la réponse du Ministre des Affaires Etrangères :
" Madame, Monsieur, Comme vous le savez, la France est opposée à la peine de mort partout dans le monde et agit pour son abolition. Nous menons, avec l'Union européenne, un dialogue sur les droits de l'Homme avec les autorités iraniennes, dans lequel le type de violation des droits de l'Homme que vous mentionnez est directement abordé avec les autorités iraniennes. Sincères salutations. Le webmestre, http://www.diplomatie.gouv.fr "
La rencontre à la Préfecture fut également l’occasion de demander une intervention, dans les plus brefs délais, des autorités françaises auprès des autorités du Nigeria. En effet le 3 août une cour nigériane de justice islamique a libéré sous caution deux hommes soupçonnés d'être homosexuels et qui risquent la peine de mort pour actes de sodomie, s’ils sont reconnus coupables.
La prochaine audience devant avoir lieu le 24 août, il y a urgence à agir.
Télécharger la revue de presse (pdf) : L'Héraut du jour du 09/08/05 et du 12/08/05 ; Midi -libre du 11/08/05 et du 12/08/05

 

11/08/05
 

En Iran, l’homosexualité est un crime puni de mort

En Iran, deux adolescents âgés de 16 et 18 ans ont été pendus le 19 juillet dernier, sur la place publique d'Edalat (Justice) dans la ville de Mashhad au nord-est du pays.
Plusieurs sources locales (agence de presse iranienne ISNA et ONG) indiquent que les deux jeunes garçons ont été exécutés en raison de pratiques homosexuelles et dénoncent la version officielle des autorités Iraniennes qui présentent les deux jeunes gens comme coupables d’un viol perpétré en 2003 sur un camarade de 13 ans.
En exécutant ces deux adolescents, âgés de 14 et 16 ans au moment des faits qui leur sont reprochés, l'Iran enfreint gravement - une fois de plus - le droit humanitaire international. En tant qu'Etat partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la Convention des droits de l'enfant, l'Iran s'est, en effet, engagé à ne plus exécuter des personnes mineures.
« Ces exécutions sont inacceptables, dégradantes et inhumaines, et nous sommes très inquiets quant à l'évolution de la situation des droits humains en Iran » a déclaré le collectif d'associations qui vient de solliciter un rendez-vous auprès de l'ambassadeur d'Iran en France, afin de lui faire part de son indignation et de ses préoccupations. La peine de mort est une arme de contrôle social inadmissible qui frappe particulièrement les femmes et les minorités sexuelles."
Ces assassinats légaux s'inscrivent parfaitement dans la politique de répression et de haine homophobe de l'Etat iranien.
Pour dénoncer la peine de mort et la pénalisation de l'homosexualité en Iran,
des rassemblements ont lieu le jeudi 11 août 2005, dans plusieurs villes européennes :
- à MONTPELLIER : 12h, Place de la Comédie (Trois Grâces)
- à PARIS : 19h sur le Parvis de la place Beaubourg
- et à BARCELONE, BRUXELLES, LONDRES…
Nous exigeons des autorités iraniennes la dépénalisation de l'homosexualité entre adultes consentants et, dans cette attente, la libération des toutes les personnes détenues ou condamnées uniquement du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
Nous exigeons de l'Iran le respect rigoureux de ses engagements internationaux en matière de droits humains.
Nous exigeons l'abolition de la peine de mort en Iran.
Le collectif demande également aux autorités françaises qu'elles condamnent officiellement ces exécutions, qu'elles respectent scrupuleusement le droit d'asile des personnes issues de minorités sexuelles et qu'elles restent extrêmement vigilantes et fermes face à l'homophobie dans le monde.
9 pays condamnent encore l'homosexualité à la peine capitale !
Iran, Arabie Saoudite, Afghanistan, Mauritanie, Soudan, Nigeria, Yémen, Pakistan, Emirats Arabes Unis.
1ers signataires : Collectif contre l’homophobie, Coordination InterPride France, MJS 34, LCR, Les Verts Montpellier, Sud Santé-Sociaux, ANGEL 34, Envie, Lesbian & Gay Pride Montpellier, David & Jonathan, Beit Haverim

Télécharger le tract (word)

 

08/08/05
 

Débat sur les formes d’homophobie contemporaine - Plage de l’Espiguette (30) Jeudi 11 août 2005 à 19h

A l’invitation de AIDES, l’association de lutte contre le SIDA, qui réalise un travail de terrain (prévention, réductions des risques) sur la Plage de l’Espiguette entre le 13 juillet et le 20 août, j’animerai un débat sur:
Les formes d’homophobie contemporaine.
C’est une occasion de porter le message de la prévention et de la mobilisation contre l’homophobie auprès de personnes potentiellement concernées.
La première et précédente expérience de ce genre, réalisée pendant l’été 2003, avait été couronnée d’un succès inattendu puisqu’une cinquantaine de vacanciers avait assisté au débat.
Il s’agira de faire le point sur les récentes évolutions législatives (création de la HALDE, pénalisation des propos homophobes…) afin d’informer les personnes présentes sur leurs droits. Ainsi, elles seront mieux à même, de se défendre si elles devaient subir des situations discriminatoires.
L’intervention sera construite autour de la présentation de cas concrets, ce qui facilite l’interactivité et la participation du public présent.
L’accès au débat est libre et le débat sera ponctué par un apéritif convivial.
Parce que l’homophobie ne part pas en vacances,
ne baissons pas la garde !
Hussein BOURGI

 

01/08/05
  Agression homophobe de Bonpas (84) : un premier suspect arrêté

Suite à l'agression homophobe commise sur l'aire de Bonpas (84) dans la nuit du 16 au 17 juillet dernier, le Collectif contre l'homophobie avait pris l'initiative de lancer un appel à témoins (plusieurs milliers de tracts et d'affiches) dans les départements limitrophes (84, 30, 13, 34).
Cet appel à témoins relayé par des individus, des associations, des commerçants et de nombreux médias (généralistes et gays) a porté ses fruits. Nous avons reçu une dizaine d'appels dont 3 victimes et 3 témoins directs de l'agression qui n'avaient pas contacté les services de l'ordre aux lendemains des faits.
Les informations éparses mais détaillées et précises recueillies par nos soins, ont été quotidiennement transmises à la Police Nationale du Vaucluse.
Ainsi nous avons découvert que, contrairement aux déclarations de la seule victime à avoir porté plainte, l'agression a été commise par 8 personnes (!!!) arrivées à bord de 2 véhicules distincts et non pas par 4 personnes arrivées à bord d'1 seul véhicule.
Les descriptions des véhicules et certains détails (autocollants décoratifs, plaque minéralogique...) ont permis, à la Police Nationale d'identifier, de convoquer, de mettre en garde à vue et de présenter au parquet un jeune de 20 ans originaire de Cavaillon (84).
Conducteur présumé d'1 des 2 véhicules, il a nié les faits lors de sa garde à vue qui a eu lieu ce vendredi 29 juillet; confronté aux indices et aux preuves, il a fini par reconnaître s'être arrêté sur l'aire de repos, en rentrant du Festival d'Avignon, pour passer un coup de téléphone.

Présenté au Parquet ce même jour à 17h, il a été mis en examen et écroué; un juge d'instruction a été nommé et une information judiciaire ouverte.
Le Collectif contre l'homophobie remercie toutes celles et tous ceux qui ont relayé son appel à témoins; nous saluons tout particulièrement la qualité de l'accueil et de l'écoute que les forces de l'ordre du Vaucluse ont réservés aux personnes qui ont décidé, suite à nos encouragements, de porter plainte et de témoigner.
Nous avons pu constater, jour après jour, à l'occasion de nos échanges téléphoniques avec toute la hiérarchie de la Police Nationale, l'intérêt qu'elle portait à cette affaire et le statut d’association d’aide aux victimes qu'elle nous reconnaissait.

Ceci constitue pour les victimes d’homophobie un encouragement à briser le tabou et le silence qui assurent trop souvent une impunité policière et judicaire aux homophobes.

 

29/06/05
  Concerts de Capleton et Sizzla à Montpellier : annulations, épilogue et suites… ?

Informés que les chanteurs Capleton et Sizzla devaient chacun entamer une tournée en France, nous avons lancé dés le 24 mai 2005 un appel pour obtenir l’annulation de leurs concerts en raison des textes homophobes de certaines chansons.
Notre appel a été massivement relayé par des dizaines d’associations françaises mais aussi belges, suisses, luxembourgeoises et espagnoles…
Cette mobilisation des associations de défense des homosexuels a reçu le soutien, l’appui et le concours de nombreuses associations féministes (tel que l’Espace Femmes du Pays de Dinan, qui a relayé notre action en Bretagne), humanistes (sections locales de la Ligue des Droits de l’Homme) et politiques (le Mouvement des Jeunes Socialistes; la municipalité UMP de Reims; le conseil régional PS de Bretagne; Bertrand DELANOE, le maire PS de Paris; Patrick MALAVIEILLE, le vice-président PC du conseil régional Languedoc-Roussillon)…
________________________________
Les annulations : Dans certaines villes (Lille, Clermont-Ferrand, Reims, Paris…) les dirigeants des salles devant accueillir les concerts ont immédiatement annulé la tenue de ceux-ci.
A Montpellier, les responsables du Rockstore ont laissé passer plusieurs semaines avant d’annoncer il y a quelques jours l’annulation du concert de Capleton (prévu le 29 juin) et ce jour l’annulation du concert de Sizzla (prévu le 30 juin).
Nous en prenons acte. Par ailleurs les tournées estivales des deux chanteurs sont entièrement annulées en France et en Europe.
_______________________________
L’épilogue : Notre appel a provoqué un débat et une prise de conscience chez de nombreuses personnes.
A sa manière le public a sanctionné ces débordements homophobes : en effet seules 200 personnes se sont déplacées pour le concert de Capleton à Guipavas alors que la salle pouvait en accueillir 500.
Les amateurs de reggae, informés de la teneur et de la traduction des chansons (en argot), refusent de cautionner leurs auteurs. Il s’agit pour nous d’un motif de satisfaction supplémentaire.
Nous n’avons rien contre le reggae, nous n’avons rien contre les fans de reggae, nous n’avons rien contre Capleton et Sizzla, nous nous opposons juste à l’homophobie de certaines de leurs chansons.
Nous regrettons que contrairement à VIRGIN, la FNAC n’ait pas cru bon de retirer les places en vente dans ses commerces ; les homosexuels s’en souviendront à coup sûr en se comportant en consommateurs éclairés et responsables…
_______________________________
Suites : Il n’est pas dans nos intentions de poursuivre éternellement la campagne lancée contre les 6 ou 7 chanteurs qui profèrent des chansons homophobes. Aussi cette campagne s’arrêtera dés lors que chacun d’entre eux acceptera de signer en son nom propre un accord dans lequel il s’engage à ne plus créer, produire ni chanter de chanson homophobe en France et partout dans le monde ; et à ne plus vendre d’albums, de CD ou vinyles comportant les textes incriminés.
Nous sommes persuadés que des artistes aussi talentueux sauront trouver d’autres sources d’inspiration que l’homophobie pour fidéliser et attirer de nouveaux fans.

Le Collectif contre l’homophobie revendique et assume pleinement et entièrement la campagne et ses résultats. Elle nous a aussi permis d’informer sur l’existence de la loi contre l’homophobie (votée le 30 décembre 2004) et d’en récolter les premiers effets dissuasifs.

 

25/06/05
  Le Collectif contre l'homophobie invité aux 1ères Assises étudiantes de la santé.

La Mutuelle Des Etudiants (LMDE) organise les 10 et 11 juin 2005 à Montpellier, les 1ères
Assises étudiantes de la santé.
Ouvertes à celles et ceux qui s'intéressent aux problématiques sanitaires et sociales des étudiants, ces Assises sont l'occasion de faire un point sur les grands enjeux actuels et de rencontrer les principaux acteurs de l'Enseignement supérieur et de la protection sociale.
Avec également au programme les 1ers résultats de l'Enquête menée par la LMDE sur la santé des étudiants.
Partenaire de longue date du Collectif contre l'homophobie, la LMDE nous a invités à tenir un stand dans l'enceinte du Corum (Palais des Congrès) de Montpellier.
Nous y diffuserons des documents relatifs à la lutte contre l'homophobie et plus particulièrement un tract intitulé "Savez-vous que l'homophobie est aussi une question de santé publique?"
Nous y développons un argumentaire sur les conduites à risques (face au VIH notamment) que peut générer le manque d'estime de soi dû à l'homophobie.
Nous y évoquons aussi le mal être et la sursuicidialité chez les jeunes LGBT.

Nous attendons avec intérêt la présentation des résultats de l'Enquête menée par la LMDE sur la santé des étudiants.

 

27/05/05
  Dernière minute : concert de Capleton annulé à Clermont-Ferrand ; la FNAC hypocrite.

Après Reims, Lille, Toulouse, La Coopérative de Mai salle de concert de Clermont-Ferrand a fait connaître ce matin sa décision d'annuler les concerts de Capleton, prévu jeudi 23 juin, ainsi que celui de Sizzla, artiste de la même mouvance, prévu mardi 5 juillet. L'équipe de la Coopérative de Mai qui défend "chaque jour depuis 5 ans les valeurs immuables d'humanisme, de fraternité, de justice, d'égalité et de Droits de l'Homme" assume pleinement cette décision reconnaissant, dans un communiqué que "les faits reprochés restent avérés, en Angleterre par exemple, et exprimés ouvertement dans certains textes de ses chansons…" (Communiqué ci-dessous)
Le Collectif contre l'homophobie de Montpellier et la Coordination InterPride France, dont la Lesbian & Gay Pride Lyon intervenue dans ce dossier à Clermont-Ferrand, se félicitent de cette décision et saluent les valeurs défendues par la Coopérative de Mai.
En revanche nous fustigeons l'attitude de la FNAC à qui le Collectif contre l’homophobie a demandé de retirer de sa billetterie les places pour les concerts de Capleton.
Après deux échanges téléphoniques, à 24 h d’intervalle, avec le directeur de la Communication de la FNAC, celui-ci nous indiquait que son entreprise ne pouvait accéder à cette demande. La seule concession proposée par la FNAC est le retrait des affiches publicitaires relatives à ces concerts.
Il s’agit là d’une réponse insuffisante à une question de fond à laquelle la FNAC n’a pas souhaité répondre.
La FNAC a choisi son camp : en étant l’allié objectif et économique d’un chanteur homophobe, elle a lâché les gays.
Il appartient désormais à chaque lesbienne, gai, bi, trans de signifier son mécontentement à la FNAC.
Il appartient désormais à chaque lesbienne, gai, bi, trans de se comporter en consommateur citoyen au moment de choisir son commerçant.
Nos associations continuent à réclamer de la part de la FNAC, mais aussi des réseaux France Billet et TicknetNet, le retrait de la vente des places pour les concerts de Capleton.

Collectif contre l'homophobie de Montpellier
Hussein Bourgi
06 70 13 16 26
Coordination InterPride France
Stéphane Corbin
06 22 09 09 66
Lesbian & Gay Pride Lyon
David Souvestre
06 73 24 57 63
_________________________________
Communiqué de presse d'annulation du concert de Capleton de la Coope à Clermont-Ferrand, extrait de www.lacoope.com

Depuis plusieurs jours, la polémique enfle autour de l'artiste de reggae jamaïcain Capleton, accusé de propos homophobes et d'appel à la crémation et au meurtre des homosexuels.
Avec toute la prudence qu'exige ce genre de situations, l'équipe de la Coopérative de Mai a procédé au maximum de recoupements, collecte d'informations et témoignages multiples. Ainsi, aux dires de nombreux organisateurs de spectacles, l'artiste n'a jamais pu être accusé de tels propos au cours de ses récents concerts en France, ce que confirme par ailleurs le producteur de la tournée, professionnel éprouvé et respecté, parfaitement conscient du malaise provoqué par cette polémique. Mais les faits reprochés restent avérés, en Angleterre par exemple, et exprimés ouvertement dans certains textes de ses chansons…
Devant autant d'éléments contradictoires, reposant tous sur des faits rapportés, c'est le principe de précaution qui vient étayer les vertus défendues au quotidien par la Coopérative de Mai. De fait, après de longues réflexions, expliquées en grande partie par le refus catégorique de prendre une décision à la hâte, et pour s'entourer du plus grand nombre d'opinions possible, la Coopérative de Mai a donc décidé d'annuler le concert de Capleton, prévu jeudi 23 juin, ainsi que celui de Sizzla, artiste de la même mouvance, prévu mardi 5 juillet.
Profondément ancrée dans le tissu associatif et communautaire local, défendant chaque jour depuis 5 ans les valeurs immuables d'humanisme, de fraternité, de justice, d'égalité et de Droits de l'Homme, l'équipe de la Coopérative de Mai assume en son âme et conscience cette décision irrévocable, résultat de débats attentifs et argumentés.
Ce qui ne remet nullement en cause l'intégrité et la bonne foi de l'entourage des artistes, seuls responsables de leurs actes et de leurs propos, passés ou à venir.

 

24/05/05
  Le Collectif contre l’homophobie demande l’annulation du concert du chanteur de reggae jamaïcain Capleton, prévu au Rockstore (Montpellier) le 29 juin prochain, en raison de ses chansons aux « paroles appelant ouvertement à la crémation et au meurtre des homosexuels ».

Capleton fait partie d’un groupe de chanteurs de reggae jamaïcains qui incitent ouvertement à la violence homophobe dont voici quelques extraits : « L’homosexualité est contre l’humanité. Brûlez les gays … Saignez-les …Je tire sur les sodomites et les pédés. »
Mario ROSSI, Adjoint au Maire délégué à la Culture de la Ville de Reims, présent dans les locaux de l’association homosexuelle Ex-Aequo à l’occasion de la 1ère Journée Mondiale de Lutte contre l’Homophobie (17 mai 2005) a annoncé que la municipalité avait demandé l’annulation de ce concert en raison des textes des chansons.
Les dirigeants de « La Cartonnerie », salle où devait se produire l’artiste le 18 juin 2005 « ayant eu connaissance de ces propos violemment homophobes, ont décidé que le concert ne pouvait se tenir » et ont donc annulé cette manifestation.
Le chanteur Capleton débute sa tournée le 2 juin à Toulouse (31), Pierric (44) le 3 juin, Saint Brieuc (22) le 4 juin, Guipavas (29) le 5 juin, Le Mans (72) le 7 juin, Lille (59) le 8 juin, Nice (06) le 17 juin, Clermont-Ferrand (63) le 23 juin, Reignier (74) le 24 juin, Paris (75) le 26 juin, Montpellier (34) le 29 juin, Grenoble (38) le 30 juin.
Nous appelons les associations de défense des homosexuels et plus largement toutes les associations de défense des droits de l’Homme des villes ci-dessus à œuvrer pour l’annulation de ces concerts.
L’homophobie n’est pas une opinion, l’incitation à la haine et au meurtre non plus !
Elles constituent des délits passibles de poursuites pénales, en application des récentes lois contre l’homophobie.
Ces sanctions sont encourues aussi bien pour leur(s) auteur(s) que par ceux qui facilitent d’une façon ou d’une autre leur tenue. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé ce matin même au responsable du Rockstore de Montpellier l’annulation de ce concert.
A défaut d’une réponse positive dans les prochains jours, nous saisirons la justice pour lui demander d’interdire ce concert, il en va du respect de l’ordre public !

 

14/05/05
  Madame, Monsieur, vous trouverez ci joint le programme des animations organisées par le Collectif contre l'homophobie de Montpellier à l'occasion de la 1ère Journée Mondiale de Lutte contre l'Homophobie.

Le 17 mai de 8h à 18h, nous animerons un chapiteau associatif de 120m² au coeur de la Cité sur la Place de la Comédie.
Les passants pourront y trouver des brochures, de la documentation, et des affiches traitant de l'homophobie. Ils seront invités à réagir en apposant témoignages, observations et réflexions sur une gigantesque toile.
Le Bus Info Jeunes de la Ville de Montpellier sera stationné à côté du chapiteau et assurera l'animation musicale du podium; ses animateurs et éducateurs seront également présents pour nous épauler.
En paralléle, une quarantaine de militants associatifs, syndicaux et politiques répartis en équipes de 3 personnes distribueront 25.000 tracts dans toute la Ville (lycées, universités, administrations, marchés, gares...).
Le point d'orgue de cette journée aura lieu à 18h avec l'apéritif de clôture (prises de parole et vin d'honneur) qui sera présidé par Hélène MANDROUX (Maire de Montpellier) et parrainé par Robert NAVARRO (Député européen).
De nombreux représentants du monde universitaire, social, économique, culturel, sportif, syndical et associatif ont déjà confirmé leur présence.
Le Collectif contre l'homophobie, à l'initiative de ce programme, tient à saluer les différentes organisations (Lesbian & Gay Pride Montpellier, Sida Info Service, Envie, Chemin des Cîmes, Angel Montpellier, Beït Haverim, Eglise MCC, Coordination InterPride France, le syndicat étudiant UNEF, La Mutuelle des Etudiants, le Mouvement des Jeunes Socialistes, le Planning Familial...) qui ont mobilisé leurs militants pour assurer le tractage à nos côtés pendant cette journée.
Nous saluons également les patrons et les personnels des commerces gays de la région de Montpellier, ainsi que le magazine Lettre Ouverte, qui ont assuré une communication exceptionnelle autour de l'événement.
Tous les ingrédients sont désormais réunis pour qu'à Montpellier cette 1ère Journée Mondiale de Lutte contre l'Homophobie rencontre le succès espéré.

 

07/03/05   Pour la 2éme année consécutive, le journal L’Humanité organise une Fête de l’Humanité Grand Sud au Parc des Expositions de Montpellier.

Comme l’année dernière le Collectif contre l’homophobie a été convié à tenir un stand dans le hall réservé aux organisations militantes.
L’année dernière, nous avions eu l’occasion d’accueillir et d’informer des centaines de personnes sur notre stand. Notre présence nous avait également permis de nouer des contacts avec des responsables syndicaux avec lesquels nous avons travaillons depuis.
C’est donc naturellement que le Collectif contre l’homophobie a répondu positivement à l’invitation.
La Fête de l’Humanité Grand Sud aura lieu le samedi 12 mars de midi à minuit.
De nombreux débats et concerts sont prévus ainsi que des dizaines de stands.

Les vignettes sont en pré vente à 10 euros (notamment auprès du Collectif contre l’homophobie) et en vente à 14 euros sur place.

 

18/04/05
  Dimanche 24 avril 2005 : Journée Nationale du Souvenir de la Déportation
Rendez-vous à 11h30 devant le cinéma Gaumont, place de la Comédie à Montpellier

Nous vous invitons à avoir une pensée pour toutes les victimes du nazisme, et en particulier pour les homosexuels exterminés dans les camps de concentration.
Cela fait plusieurs années que nous œuvrons, au nom du devoir de mémoire, à la reconnaissance officielle de la déportation pour homosexualité.
Le 26 avril 2001, le Premier Ministre Lionel JOSPIN avait reconnu, au nom de la France, ces faits historiques et avait demandé aux Préfets de nous associer aux cérémonies officielles.
Depuis, année après année, cette reconnaissance fait son chemin et nous permet de réhabiliter les « triangles roses » (pour les homosexuels) et les « triangles noirs » (pour les lesbiennes) que l'Histoire avait trop longtemps occultés.
En 2005, nous avons été reçu au Ministère des Anciens Combattants, eu des échanges épistolaires et/ou téléphoniques avec Monsieur le Préfet de l'Hérault, avec Madame la Directrice Départementale de l'ONAC (Office National des Anciens Combattants), avec les responsables nationaux et/ou locaux de plusieurs organisations de déportés. Ce dialogue s'est toujours tenu dans la courtoisie et le respect mutuel.
C'est la raison pour laquelle, nous vous invitons à assister, dans la dignité et la sérénité, aux cérémonies officielles. A l'issue de celles-ci, nous déposerons une gerbe au Monument du Souvenir des Déportés.

Nous devons être présents et participer à cette commémoration car « Celui qui oublie son passé est condamné à le revivre » (Primo LEVI)

Hussein Bourgi
Président du Collectif contre l'homophobie
Délégué Régional du MDH (Mémorial de la Déportation Homosexuelle)
06 70 13 16 26


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07/03/05
  A l'occasion du 8 mars 2005, le Comité de vigilance des Droits des Femmes de Montpellier organise une marche
qui partira à 18h du Jardin du Peyrou pour rejoindre la Place de la Comédie.

Cette manifestation intitulée "Les femmes prennent la rue la nuit du 8 mars 2005" sera l'occasion de :
- Revendiquer le libre et égal accès à l'IVG dans tous les pays de l'Union Européenne (notamment l'Irlande, le Portugal, la Pologne, Malte et La Crète)
- Dénoncer les violences conjugales, les mutilations sexuelles et les crimes d'honneur dont sont victimes les femmes en France et dans le Monde
- De protester contre la précarité sociale et économique subie par les femmes
- D'alerter sur l'explosion de l'épidémie du SIDA chez les femmes (surtout les jeunes filles des pays africains)
Le Collectif contre l'homophobie, membre fondateur du Comité de vigilance des Droits des Femmes de Montpellier, appelle tous(tes) ses militants(es) et sympathisants(es) à se joindre à la manifestation.

     
25/01/05
 

Intervention auprès de jeunes migrants

Depuis sa création le Collectif contre l’homophobie (Montpellier) développait des actions de prévention et d’éducation particulièrement auprès du public jeune (collégiens et lycéens).
Une opportunité nouvelle s'offre à nous : celle d'intervenir auprès du public "jeunes migrants" dont certains membres viennent parfois de pays où l'homosexualité est culturellement, religieusement et socialement condamnée.
Un 1er groupe de parole sur le thème de l'homosexualité aura lieu le vendredi 28 janvier aprés-midi, il réunira des personnes de 18 à 30 ans dans les locaux d'une association de quartier de Montpellier.

 

21/01/05
 

Prévention scolaire

Depuis sa création le Collectif contre l’homophobie (Montpellier) développe des actions de prévention et d’éducation particulièrement auprès du public jeune (collégiens et lycéens notamment).
C’est dans ce cadre que le Collectif contre l’homophobie a été sollicité pour co-animer une séance de prévention sur le thème de l’homophobie auprès d’un groupe de collégiens de Montpellier le mardi 25 janvier 2004 à 18h.
Le lendemain, le mercredi 26 janvier 2004 de 9h à 12h, le Collectif contre l’homophobie interviendra auprès d’une classe de 1ère d'un lycée professionnel d’Avignon.
Cette rencontre ayant lieu la veille du 60éme anniversaire de la libération des camps de concentration, les lycéens ont choisi de projeter le film Paragraphe 175 qui traite des Triangles Roses.
Le Collectif contre l’homophobie co-animera le débat qui suivra et qui sera consacré à la déportation homosexuelle et aux formes contemporaines d’homophobie.