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Les
communiqués de presse 2005 |
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La lutte contre l’homophobie incluse
dans une formation du Mouvement Français pour le Planning Familial
de Montpellier Ce vendredi 9 décembre 2005, à
la demande du Mouvement Français pour le Planning Familial de Montpellier
qui organise un séminaire de formation intitulé «Féminin/Masculin/Sexualités»,
le Collectif contre l’homophobie de Montpellier a délivré
un module de formation à 15 stagiaires: travailleurs sociaux, infirmières,
psychologues, étudiants, bénévoles associatifs (aux
Restos du Cœur, au Mouvement Français pour le Planning Familial
et à Médecins du Monde notamment).
Basé sur un atelier interactif ponctué de cas pratiques,
le module que j’ai animé avait pour but de sensibiliser les
participants à la lutte contre l’homophobie.
La première expérience de ce type avait eu lieu il y a quelques
mois à l’occasion d’une formation initiée par
Mouvement Français pour le Planning Familial d’Alès.
Dans le bilan d’évaluation effectué à l’époque,
il ressort que ce module avait été très apprécié
; d’où la décision prise par le Mouvement Français
pour le Planning Familial de Montpellier de le reconduire.
Un bilan d’évaluation de l’intervention de ce jour
sera effectué dans les prochains jours, il permettra de prendre
en compte les observations et les attentes des stagiaires en vue de la
reconduction de ce module.
Hussein BOURGI
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La Belgique a voté l’adoption
pour les homosexuels
En votant dans la nuit du 1er au 2 décembre, l’adoption
pour les couples homosexuels, la Belgique est devenue le cinquième
pays d'Europe (après le Danemark, la Suède, les Pays-Bas
et l'Espagne) à mettre tous les couples sur un pied d'égalité
en matière d’adoption et de filiation.
En effet, les députés belges ont approuvé la proposition
de loi du socialiste flamand Guy Swennen visant à ouvrir l’adoption
pour tous les couples, sans distinction de sexe, vivant ensemble de façon
permanente et affective depuis au moins 3 ans.
Cela va conférer les mêmes droits aux enfants adoptés,
en Belgique ou à l'étranger, par un couple homosexuel qu'à
ceux dont les parents sont hétérosexuels.
Cette loi permettra aussi aux nombreux enfants actuellement élevés
par des couples homosexuels de bénéficier des mêmes
protections juridiques que les enfants d'hétérosexuels,
notamment en cas de séparation ou de décès d'un des
parents.
77 POUR, 62 CONTRE, 7 ABSTENTIONS
Les socialistes (PS francophone et SPA flamand), les écologistes
(Ecolo) et les libéraux flamands (VLD) ont voté pour la
proposition, les libéraux francophones (MR) se sont divisés,
les sociaux-chrétiens (CDH et CDV) et l'extrême droite (Vlaams
Belang) ont voté contre.
Finalement, la proposition de loi aura recueilli une majorité un
peu plus confortable que celle annoncée par les observateurs.
- Le vote d'hier s'inscrit dans la lignée d'autres décisions
libérales adoptées ces dernières années en
Belgique : les mariages entre deux personnes du même sexe sont autorisés
depuis 2003 (+ de 2500 couples homosexuels mariés à ce jour).
- Le 21 décembre, la Grande-Bretagne autorisera le mariage aux
couples homosexuels.
- En Afrique du Sud, où l'adoption pour les couples homosexuels
est autorisée, la Cour Constitutionnelle s'est prononcée
ce jeudi 1er décembre en faveur du mariage homosexuel, en déclarant
inconstitutionnelle une loi réservant le mariage aux seuls couples
hétérosexuels.
Le pragmatisme politique de ces pays tranche singulièrement avec
le dogmatisme politique en vigueur en France.
Rappelons que depuis 2002, les gouvernements RAFFARIN et VILLEPIN n’ont
toujours pas trouvé l’occasion d’améliorer le
PACS, malgré les annonces et les promesses réitérés
du Président de la République et de ses 2 Premiers Ministres.
La droite française peut bien essayer de retarder le débat
mais celui-ci finira par s’imposer à elle !
L’ouverture du mariage aux couples homosexuels et la reconnaissance
de l’homoparentalité seront au cœur des campagnes présidentielles
et législatives de 2007. Nous nous y préparons !
Hussein BOURGI
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Journée Mémoire organisée
par l'ONAC
Le Collectif contre l'homophobie, Délégation Régionale
du Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH) Languedoc-Roussillon,
a reçu une invitation de l'ONAC (Office National des Anciens Combattants
et Victimes de Guerre) pour la journée consacrée à
la mémoire qui aura lieu le jeudi 10 novembre 2005 en fin de matinée
au Monument aux Morts situé dans la caserne de l'EAI (Ecole d'Application
de l'Infanterie) de Montpellier.
Cette journée est organisée par l'ONAC en partenariat avec
l'Armée, le Rectorat, l'Inspection d'Académie, le Conseil
Général de l'Hérault, la Mairie de Montpellier et
le monde combattant.
Trois classes de CM2 retenues par l'Inspection d'Académie sont
associées à cette cérémonie par la lecture
de poèmes. Une gerbe unique "Journée Mémoire"
(prise en charge par l'ONAC) sera déposée.
Cette invitation est une première qui vient couronner notre engagement,
ancien et parfois difficile, pour la reconnaissance officielle de la déportation
pour homosexualité.
Le Collectif contre l'homophobie, Délégation Régionale
du MDH en Languedoc-Roussillon, a proposé quatre des invitations
reçues aux reprèsentants(es) de quatre autres associations
dont :
- ANGEL (Association des Nouveaux Gais et Lesbiennes, 16-25 ans)
- Beit Haverim Montpellier
- Envie, association de lutte contre le VIH / Sida
- Coordination InterPride France
Cette délégation est symbolique de la diversité des
associations engagées à nos côtés dans ce combat.
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Nicolas SARKOZY répond favorablement
au Collectif contre l’homophobie :
la circonstance aggravante en matière d’homophobie sera rappelée
aux policiers et aux gendarmes Dans un courrier datant du 23
septembre 2005, le Collectif contre l’homophobie avait attiré
l’attention de Nicolas SARKOZY, Ministre de l’Intérieur,
sur les témoignages de nombreuses victimes faisant état
« des réticences voire des oppositions de la part de
certains agents de la Police Nationale à mentionner la circonstance
aggravante d’homophobie dans les procès verbaux de dépôt
de plainte »
Nous lui indiquions que « cette situation concernait plusieurs
bureaux de la Police Nationale dans plusieurs villes de France (Avignon,
Bordeaux, Marseille et Montpellier par exemple).
Nous avons dû intervenir téléphoniquement à
plusieurs reprises auprès d’officiers commandant ces bureaux
pour obtenir la garantie du respect de ce nouveau droit des victimes.
A l’occasion de contacts informels que nous avons eus avec certains
agents de la Police Nationale, nous avons découvert qu’il
pouvait parfois s’agir d’une méconnaissance des nouvelles
dispositions législatives (et pour cause la loi la plus récente
date du 30 décembre 2004).
Face à ces constats et pour lever ces difficultés préjudiciables
pour les victimes concernées, nous avons jugé utile de vous
alerter afin que vous preniez toutes les mesures nécessaires :
l’envoi d’une circulaire aux Directeurs Départementaux
de la Sécurité Publique serait particulièrement bienvenue,
en attendant l’inclusion d’un module dans le plan de formation
continue délivrée aux agents de la Police Nationale ».
Dans une réponse datée du 27 octobre 2005, Monsieur Nicolas
SARKOZY nous écrit : « L’omission des propos homophobes
passibles de poursuites pénales et constitutifs de circonstances
aggravantes, tient certainement plus à l’ignorance des textes
récents qu’à une réelle volonté de ne
pas les signaler, ou à une quelconque réticence voire opposition
des fonctionnaires et des militaires. Une telle omission est toutefois
d’importance, car le délai de prescription applicable aux
propos sexistes, handiphobes et homophobes n’est que de trois mois,
contre un an pour les propos racistes, et ce à compter de leur
diffusion…
Il est primordial de faire en sorte que la loi soit appliquée,
d’agir là où les pratiques se manifestent, d’aider
les personnes à faire valoir leurs droits et obtenir réparation
des préjudices qu’elles ont subis.
Un rappel des dispositions législatives récentes sur l’importance
des circonstances aggravantes sera effectué auprès des policiers
et des gendarmes.
Il est essentiel que les propos, écrits, utilisations d’images
ou d’objets ou actes de toute nature portant atteinte à l’honneur
ou à la considération de la victime ou d’un groupe
de personnes dont fait partie la victime à raison de son orientation
sexuelle vraie ou supposée, soient relevés, la parquet ayant
seul l’opportunité de décider des poursuites inhérentes
».
Concernant la brièveté du délai de prescription (3
mois) en matière d’homophobie, le Collectif contre l’homophobie
prend acte du constat spontané du Ministre de l’Intérieur
même si nous regrettons que, lors des débats parlementaires
précédant le vote de la loi, sa majorité n’ait
pas entendu les demandes du mouvement associatif LGBT visant à
obtenir les mêmes délais de prescription qu’en matière
de racisme ou d’antisémitisme.
Concernant le rappel à la loi adressé aux policiers et gendarmes,
le Collectif contre l’homophobie se réjouit de voir le Ministre
de l’Intérieur partager son analyse et accéder à
sa demande. Les relations de travail et de confiance nouées avec
certains syndicats professionnels de la Police Nationale, nous permettront
de vérifier la mise en application de l’annonce ministérielle.
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Montpellier : prison ferme pour une
agression homophobe
& Recevabilité de la constitution "partie civile"
du Collectif contre l'homophobie
Les faits :
Le mardi 25 octobre 2005, le tribunal correctionnel de Montpellier a
jugé l'agression homophobe commise dans la nuit du mercredi 25
au jeudi 26 août 2004 au Jardin du Peyrou à Montpellier.
Un gay trentenaire avait été violemment agressé par
3 maghrébins (dont 1 mineur et 1 en situation irrégulière).
L'agression avait été ponctuée d'injures homophobes
et les coups n'avaient cessé que lorsque la victime avait crié
"vous vous trompez, je ne suis pas pédé".
En sortant du Peyrou, la victime, le visage en sang, était tombée
sur une patrouille de police nationale qui l'avait prise en charge; le
jeune homme a immédiatement donné des indications permettant
d'interpeller sur place 2 des agresseurs pendant que le 3éme prenait
la fuite. Ce dernier ayant fait tomber sa sacoche, la police a pu l'identifier
et le rechercher.
Mais 48 heures après les faits, l'agresseur en fuite se présentait
au commissariat de police pour récupérer sa sacoche (!!!).
Immédiatement arrêté, il a été formellement
reconnu par la victime dans l’heure qui suivait.
La victime immobilisée au sol avait reçu de nombreux coups
de poings et coups de pieds ayant occasionné la fracture de son
nez et de son sternum ainsi qu'un traumatisme thoracique.
Cette agression a nécessité plusieurs interventions chirurgicales
au niveau du nez et nécessite toujours un accompagnement psychologique.
Les 2 jeunes interpellés (1 majeur et 1 mineur) le soir de l'agression
étaient passés en comparution immédiate le vendredi
27 août 2004 mais le président du tribunal avait demandé
le renvoi de l'affaire et la nomination d'un juge d'instruction afin d'étayer
le dossier. Les prévenus avaient été remis en liberté
sous contrôle judiciaire.
Le lendemain de l'agression, le Collectif contre l'homophobie avait lancé
un appel à témoins permettant de retrouver une autre victime
(un professeur des écoles qui n'a pas souhaité porter plainte
pour des raisons professionnelles) et le témoin principal de l'agression
(un commerçant gay de Paris en vacances à Montpellier).
Les débats:
C'est ce mardi 25 octobre 2005 que le tribunal correctionnel de Montpellier
examinait à nouveau cette affaire où les 2 agresseurs majeurs
étaient poursuivis pour violences volontaires commises en réunion
en raison de l'orientation sexuelle. Le mineur devant être jugé
prochainement par le tribunal pour enfants.
- Pour des raisons de discrétion, la victime n'a pas assisté
à l'audience et était représentée par son
avocat Maître Jean-Marc DARRIGADE.
Sur les deux majeurs jugés et avisés par voie d'huissier
et par lettre recommandée avec accusé de réception,
un seul avait retiré sa convocation. A l'ouverture de l'audience
aucun des deux prévenus ne s'est présenté, plongeant
un de leurs avocats dans l'embarras.
Celui-ci n'ayant pas de nouvelles de son client depuis plusieurs mois,
il n'avait pas de mandat pour le défendre.
Le second avocat a adressé un fax de désistement au tribunal
pour les mêmes motifs.
- Le Collectif contre l'homophobie s'est constitué partie civile
à l'ouverture de l'audience et était représenté
par Maître Charles BERNIER.
Selon le rapport établi au cours de l'instruction, Madame Brigitte
OLIVE, Présidente du Tribunal Correctionnel, indique que le prévenu
le plus violent "ne comprend toujours pas la gravité de son
acte et continue à tenir des propos homophobes devant les personnes
chargées du contrôle judiciaire".
Puis elle informe que les prévenus ne s'étaient plus soumis
au contrôle judiciaire depuis le mois d'août 2005.
Maître Jean-Marc DARRIGADE indique que "son client a eu le
courage de porter plainte et de se constituer partie civile mais n'a pas
eu le courage de venir au procès".
Il affirme que "l'homosexualité n'est pas une infraction mais
une liberté et comme toute liberté, elle est sacrée".
Il insiste sur le fait que la chose la plus grave, c'est que les agresseurs
aient obligé la victime à abjurer son orientation sexuelle
et ainsi à nier sa propre identité". Il termine en
réclamant 15.000 euros de dommages et intérêts.
Maître Charles BERNIER, représentant le Collectif contre
l'homophobie, demande au tribunal de rappeler que "dans notre pays,
il n'y a pas de police de la pensée et que notre société
ne tolère pas la manifestation d'un rejet de l'homosexualité
par la haine et la violence".
Il se tourne vers le Procureur de la République pour souhaiter
que la Police Nationale poursuive ses efforts pour améliorer la
qualité de l'accueil réservé aux victimes d'homophobie.
Il insiste sur l'importance du rôle du Collectif contre l'homophobie
qui encourage les victimes à rompre le silence et à porter
plainte.
Il conclue en demandant la condamnation solidaire des 2 prévenus
à 2000 euros de dommages et intérêts pour l'association
et à 500 euros pour le remboursement des honoraires d'avocat.
Monsieur PLANCHON, Procureur de la République, dans un réquisitoire
bref indique que les violences sont constituées et que la victime,
bien que présente sur un lieu de rencontres homosexuelles, ne s'était
livrée à aucune provocation à l'égard de ses
agresseurs.
Il poursuite maladroitement en indiquant qu'à la nuit tombée,
"le Jardin du Peyrou se transforme en cour des miracles où
se retrouvent joueurs de tam-tam, toxicomanes et homosexuels"(sic).
Le Procureur de la République conclue en requérant 8 mois
et 4 mois de prison ferme contre les deux prévenus.
Le verdict :
Après une suspension de séance, la Présidente du
Tribunal Correctionnel annonce le jugement:
- 8 et 4 mois de prison ferme contre les deux prévenus
- 8600 euros de dommages et intérêts pour la victime et 600
euros de remboursement d'honoraires d'avocat.
- 4235 euros de dommages et intérêts pour la Caisse Primaire
d'Assurance Maladie et 760 euros de remboursement d'honoraires d'avocat.
- 800 euros de dommages et intérêts pour el Collectif contre
l'homophobie et 450 euros de remboursement d'honoraires d'avocat.
Epilogue :
Le Collectif contre l’homophobie se félicite de ce jugement
exemplaire qui est un encouragement pour les victimes à briser
la loi du silence.
Dans cette affaire, le sentiment d’impunité des agresseurs
a atteint son paroxysme avec leur absence à l’audience ;
ceci est une marque d’insolence et de désinvolture inacceptables.
Le Collectif contre l’homophobie se réjouit de voir sa constitution
de partie civile accueillie favorablement par le tribunal, cela couronne
le travail et la crédibilité de notre association.
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Pour la HALDE, l’homophobie et
la transphobie n’existent pas !
Le 19 septembre 2005, la Haute Autorité de Lutte contre
les Discriminations et pour l’Égalité (HALDE) a arrêté
la composition de son comité consultatif de 18 membres, dont aucun
n’est issu du mouvement associatif luttant contre l’homophobie
et/ou la transphobie.
Voulue comme une instance représentative de la lutte contre les discriminations,
aucun(e) de ces membres n'est connu(e) pour son expertise dans la lutte
contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle
ou à l'identité de genre.
Par cette décision lourde de conséquences, Louis SCHWEITZER
(Président de la HALDE) et le collège affichent ostensiblement
leur désintérêt pour l’homophobie et/ou la transphobie.
Tous les spectres de la lutte contre les discriminations sont représentés
soit dans le collège, soit dans le comité consultatif; à
la seule, unique, et notable exception de la lutte contre l’homophobie
et/ou la transphobie. Pour la HALDE, l’homophobie et la
transphobie n’existent pas. Dont acte !
Venant d’une autorité administrative indépendante sensée
lutter contre toutes les discriminations, cette décision témoigne
de la hiérarchisation sélective des discriminations, au mépris
des législations et des annonces politiques. Ce choix
altère gravement et durablement la crédibilité de la
HALDE.
Nos associations étaient en droit d’attendre de la HALDE une
conception plus universelle et plus égalitaire de la lutte contre
les discriminations, il n’en est rien. Hélas !
Nos associations s’interrogent sur cet oubli de la HALDE et sur cette
scandaleuse hiérarchisation cautionnés par des associations
emblématiques de défense des Droits de l’Homme.
Dés lors quel crédit peut-on accorder à cette
structure qui prétend lutter contre les discriminations lorsqu’elle
pratique elle-même l’exclusion ?
Nos associations réclament donc des explications à Louis SCHWEITZER,
Président de la HALDE, et demandent à le rencontrer au plus
tôt pour que la HALDE puisse mener effectivement sa mission de lutte
contre toutes les discriminations. Premiers co-signataires:
- Collectif contre l’homophobie (Montpellier), 06 70 13 16 26, collectifcontrelhomophobie@hotmail.com
- SOS homophobie : Flannan OBE, 06.03.20.15.63, sos@sos-homophobie.org
- Coordination InterPride France : Stéphane CORBIN, 06 22 09 09
66, coordination@interpride-france.com
- Trans Aide (Nancy) : Stéphanie NICOT, 06 14 69 63 51, info@trans-aide.org
- Sans Contrefaçon (Marseille) : Maud YEUSE THOMAS, 06 10 73 21
76, contact@sans-contrefacon.com
- ECHO (Ensemble Contre l’Homophobie) Marseille : Louis ZOLLET,
06 32 62 23 33, echo@homophobie.fr
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Lettre à Monsieur Nicolas SARKOZY,
Ministre de l’Intérieur
Monsieur le Ministre,
Depuis le vote de récentes dispositions législatives (Loi
sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003 , Loi
relative à la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations
et pour l’Egalité du 30 décembre 2004) les propos
homophobes (au même titre que les propos racistes et/ou antisémites)
sont passibles de poursuites pénales et constitutifs de circonstances
aggravantes.
Cependant nous avons recueilli de nombreux témoignages de victimes
qui rencontrent des réticences voire des oppositions de la part
de certains agents de la Police Nationale à mentionner cette circonstance
aggravante dans les procès verbaux de dépôt de plainte
(pour violences volontaires par exemple).
Ces témoignages et l’examen d’un certain nombre de
copies de procès verbaux nous ont permis de constater que cette
situation concernait plusieurs bureaux de la Police Nationale dans plusieurs
villes de France (Avignon, Bordeaux, Marseille et Montpellier par exemple).
Nous avons dû intervenir téléphoniquement à
plusieurs reprises auprès d’officiers commandant ces bureaux
pour obtenir la garantie du respect de ce nouveau droit des victimes.
A l’occasion de contacts informels que nous avons eus avec certains
agents de la Police Nationale, nous avons découvert qu’il
pouvait parfois s’agir d’une méconnaissance des nouvelles
dispositions législatives (et pour cause la loi la plus récente
date du 30 décembre 2004).
Face à ces constats et pour lever ces difficultés préjudiciables
pour les victimes concernées, nous avons jugé utile de vous
alerter afin que vous preniez toutes les mesures nécessaires: l’envoi
d’une circulaire aux Directeurs Départementaux de la Sécurité
Publique serait particulièrement bienvenue, en attendant l’inclusion
d’un module dans le plan de formation continue délivrée
aux agents de la Police Nationale.
Nous ne doutons pas de l’intérêt que vous accorderez
à ces suggestions d’autant plus que vous êtes à
l’initiative de la Loi sur la sécurité intérieure
du 18 mars 2003 et que vous serez certainement , comme nous, attentifs
à ce que ses dispositions en matière de lutte contre l’homophobie
soient appliquées sur tout le territoire national.
Restant à votre disposition, nous vous prions de recevoir, Monsieur
le Ministre l’expression de nos respectueuses salutations.
H. BOURGI
Le Président
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Le lundi 5 septembre 2005, Canal Plus effectuera
sa rentrée des « Lundis de l’investigation »
avec la diffusion (à 22h50) d’un documentaire intitulé
« Haro sur les homos ! Enquête sur l’homophobie
»
Depuis sa création le Collectif contre l’homophobie
(Montpellier) développe des actions de prévention et d’éducation
particulièrement auprès du public jeune (collégiens
et lycéens).
Il y a quelques mois, une opportunité nouvelle s'est offerte à
nous : celle d'intervenir auprès du public jeunes migrants et/ou
d’origine étrangère dont certains membres viennent
parfois de pays où l'homosexualité est culturellement, religieusement
et socialement condamnée.
Un 1er groupe de parole sur le thème de l'homosexualité
avec une quinzaine de jeunes a eu lieu le vendredi 28 janvier 2005. Cette
rencontre animée par Fatima LANDRU (responsable de l’ASTM
- Association de Soutien aux Travailleurs Migrants) et Hussein BOURGI
(responsable du Collectif contre l’homophobie) a eu lieu dans les
locaux de l’ASTM situés dans le quartier Paul Valéry
de Montpellier.
La quinzaine de jeunes originaires du quartier participant à la
rencontre s’est exprimée de façon directe et parfois
« politiquement incorrecte » sur l’homosexualité
et les homosexuels, certaines de leurs affirmations véhiculant
des clichés et des préjugés tenaces, d’autres
pouvant heurter en raison de leur aspect violent et/ou caricatural.
Fatima LANDRU et Hussein BOURGI ont fait le choix de laisser cette homophobie
ordinaire s’exprimer avant de la battre en brèche en démontant
les arguments les uns après les autres. Des extarits de cette rencontre
seront diffusés dans le docuamentaire "Haro sur les homos
! Enquête sur l'homophobie"
A mentionner dans le documentaire la séquence sur l’immobilisme
de l’éducation nationale en matière de prévention
contre l’homophobie et le passage relatif aux propos homophobes
du député Christian Vanneste.
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HARO SUR LES HOMOS ! ENQUETE SUR L’HOMOPHOBIE
Réalisation : Alexis Marant, Julien Bur. Production : CAPA
Résumé : La société française est-elle
homophobe ?
Si l’on se réfère aux avancées récentes,
le PACS, le coming-out de personnalités politiques et publiques,
le lancement de la chaîne PINK TV, la discussion d’un projet
de loi sur l’homophobie, on pourrait penser que notre société
a considérablement évolué sur ce sujet ces dernières
années…
Pourtant, un lieu est resté à l’écart de ces
avancées sociales : la banlieue.
Même si l’homophobie existe, à des degrés divers,
dans tous les milieux, être homosexuel et vivre en cité,
c’est risquer en permanence les insultes, les humiliations, voir
les violences physiques : à milieu violent, rejet violent.
La banlieue n’est, bien évidemment pas, le seul terrain d’expression
de l’homophobie, c’est en revanche là que l’homophobie
prend une forme extrême.
Dans ces quartiers où règne le machisme et le culte de la
virilité, alimenté par la culture hip-hop, prouver sa masculinité
est une donnée fondamentale pour être accepté au sein
du groupe qui vous protège.
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Lettre ouverte à Monsieur Dominique
de Villepin
Monsieur Dominique de Villepin,
Premier Ministre de la France
Monsieur,
En Iran, deux adolescents âgés de 16 et 18 ans ont été
pendus le 19 juillet dernier, dans la ville de Mashhad, en raison de leur
homosexualité.
En Iran, la peine de mort est une arme de contrôle social qui frappe
particulièrement les femmes et les minorités sexuelles.
Ces assassinats légaux s'inscrivent parfaitement dans la politique
de répression et de haine homophobe de l'Etat iranien.
Pour protester contre ces exécutions homophobes, des rassemblements
ont eu lieu le jeudi 11 août dernier dans plusieurs villes du Monde
dont Paris et Montpellier.
Ces rassemblements furent aussi l’occasion de demander aux autorités
françaises de condamner officiellement ces exécutions, de
rester extrêmement vigilantes, fermes et réactives face à
l'homophobie dans le monde.
Hélas, nos appels au gouvernement français et à Monsieur
Philippe DOUSTE-BLAZY, Ministre des Affaires Etrangères, n’ont
pas été entendus. La transmission d’un dossier par
le biais de la Préfecture de l’Hérault et la médiatisation
de ces exécutions n’ont apparemment pas sorti votre ministre
de la torpeur estivale.
Nous venons d’être informés que deux homosexuels iraniens,
Farbod Mostaar et Ahmad Chooka, âgés de 27 ans, seront exécutés
en raison de leur homosexualité le 28 août prochain dans
la ville d’Arak.
Nous vous saisissons solennellement pour :
- Vous demander des explications sur le silence assourdissant de votre
Ministre des Affaires Etrangères.
- Vous demander de préciser si la France a renoncé à
défendre sa conception universaliste et volontariste des Droits
de l’Homme dans le Monde.
- Vous demander d’indiquer si en France le devoir d’ingérence
a été définitivement rangé aux oubliettes.
- Vous demander si la France a abdiqué devant l’obscurantisme
et l’intégrisme religieux dont sont victimes les minorités
sexuelles et les femmes dans le Monde.
- Vous demander d’intervenir dans les plus brefs délais auprès
de l’ambassadeur d’Iran en France et auprès des autorités
iraniennes afin d’obtenir la grâce pour ces hommes.
Restant à la disposition de ses services pour les informer sur
ces nouvelles condamnations, nous espérons que, contrairement à
votre Ministres des Affaires Etrangères, vous vous intéresserez
au sort de ces deux hommes qui attendent dans les couloirs de la mort
iraniens.
Dans l’attente, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Premier
Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux.
Hussein BOURGI
président du Collectif contre l’homophobie
9 rue Joachim Colbert – 34000 Montpellier
06 70 13 16 26
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Compte rendu du rassemblement de protestation
contre l'éxécution de deux adolescents gays en
IRAN
Le rassemblement de protestation contre l’exécution de
deux adolescents iraniens en raison de leur homosexualité a réuni
une cinquantaine de personnes entre 12h et 13h autour des 3 Grâces
(Place de la Comédie à Montpellier).
Le rassemblement à l’appel du Collectif contre l’homophobie
a été suivi par de nombreuses autres organisations (Coordination
InterPride France, Mouvement des Jeunes Socialistes, Les Verts, Envie,
ANGEL34, Lesbian & Gay Pride Montpellier David & Jonathan, Beit
Haverim,Planning Familial, Chemin des Cimes, Eglise MCC, Sida Info Service).
4 élus étaient également présents : Marylise
BLANC (Adjointe au Maire, PCF de la Ville de Montpellier), Mustapha MAJDOUL
(Adjoint au Maire, "Les Verts" de la Ville de Montpellier),
Jean-Claude BIAU (Conseiller municipal, "Les Verts" de la Ville
de Montpellier) ainsi que Marie MEUNIER (Vice-Présidente du Conseil
Régional, "Les Verts", du Languedoc-Roussillon).
Le rassemblement a donné lieu à des distributions de tracts
aux passants et à des prises de parole en alternance de Stéphane
CORBIN (président de la Coordination InterPride France) et d’Hussein
BOURGI (président du Collectif contre l’homophobie), ce qui
a permis de sensibiliser les personnes attablées aux terrasses
des cafés, ainsi que les chalands et nombreux touristes.
Les participants portaient des pancartes sur lesquelles étaient
mentionnées les textes suivants
« IRAN: REGIME HOMOPHOBE, ETAT ASSASSIN »
« NON A LA THEOCRATIE, OUI AU RESPECT DES DROITS DE L'HOMME »
« NI CRIMES D'HONNEUR, NI EXECUTIONS HOMOPHOBES »
« DEPENALISATION DE L'HOMOSEXUALITE, ABOLITION DE LA PEINE DE MORT
»
« NON AU FASCISME THEOCRATIQUE, NON AUX INTEGRISMES RELIGIEUX »
A 14h, Stéphane CORBIN et Hussein BOURGI ont été
reçus, à leur demande, par Monsieur CHOUILLY, Chef de Cabinet
du Préfet de l’Hérault. Cette audience a été
l’occasion de protester une nouvelle fois contre l’inertie
et le silence de Philippe DOUSTE-BLAZY, Ministre des Affaires Etrangères.
Interrogé par email le 29 juillet au sujet de cette affaire par
un de nos adhérents, vous trouverez ci-dessous (en italique) la
réponse du Ministre des Affaires Etrangères :
" Madame, Monsieur, Comme vous le savez, la France est opposée
à la peine de mort partout dans le monde et agit pour son abolition.
Nous menons, avec l'Union européenne, un dialogue sur les droits
de l'Homme avec les autorités iraniennes, dans lequel le type de
violation des droits de l'Homme que vous mentionnez est directement abordé
avec les autorités iraniennes. Sincères salutations. Le
webmestre, http://www.diplomatie.gouv.fr "
La rencontre à la Préfecture fut également l’occasion
de demander une intervention, dans les plus brefs délais, des autorités
françaises auprès des autorités du Nigeria. En effet
le 3 août une cour nigériane de justice islamique a libéré
sous caution deux hommes soupçonnés d'être homosexuels
et qui risquent la peine de mort pour actes de sodomie, s’ils sont
reconnus coupables.
La prochaine audience devant avoir lieu le 24 août, il y a urgence
à agir.
Télécharger la revue de presse (pdf) : L'Héraut
du jour du 09/08/05
et du 12/08/05
; Midi -libre du 11/08/05
et du 12/08/05
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En Iran, l’homosexualité
est un crime puni de mort
En Iran, deux adolescents âgés de 16 et 18 ans ont été
pendus le 19 juillet dernier, sur la place publique d'Edalat (Justice)
dans la ville de Mashhad au nord-est du pays.
Plusieurs sources locales (agence de presse iranienne ISNA et ONG) indiquent
que les deux jeunes garçons ont été exécutés
en raison de pratiques homosexuelles et dénoncent la version officielle
des autorités Iraniennes qui présentent les deux jeunes
gens comme coupables d’un viol perpétré en 2003 sur
un camarade de 13 ans.
En exécutant ces deux adolescents, âgés de 14 et 16
ans au moment des faits qui leur sont reprochés, l'Iran enfreint
gravement - une fois de plus - le droit humanitaire international. En
tant qu'Etat partie au Pacte international relatif aux droits civils et
politiques et à la Convention des droits de l'enfant, l'Iran s'est,
en effet, engagé à ne plus exécuter des personnes
mineures.
« Ces exécutions sont inacceptables, dégradantes et
inhumaines, et nous sommes très inquiets quant à l'évolution
de la situation des droits humains en Iran » a déclaré
le collectif d'associations qui vient de solliciter un rendez-vous auprès
de l'ambassadeur d'Iran en France, afin de lui faire part de son indignation
et de ses préoccupations. La peine de mort est une arme de contrôle
social inadmissible qui frappe particulièrement les femmes et les
minorités sexuelles."
Ces assassinats légaux s'inscrivent parfaitement dans la politique
de répression et de haine homophobe de l'Etat iranien.
Pour dénoncer la peine de mort et la pénalisation de l'homosexualité
en Iran,
des rassemblements ont lieu le jeudi 11 août 2005, dans plusieurs
villes européennes :
- à MONTPELLIER : 12h, Place de la Comédie (Trois Grâces)
- à PARIS : 19h sur le Parvis de la place Beaubourg
- et à BARCELONE, BRUXELLES, LONDRES…
Nous exigeons des autorités iraniennes la dépénalisation
de l'homosexualité entre adultes consentants et, dans cette attente,
la libération des toutes les personnes détenues ou condamnées
uniquement du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité
de genre.
Nous exigeons de l'Iran le respect rigoureux de ses engagements internationaux
en matière de droits humains.
Nous exigeons l'abolition de la peine de mort en Iran.
Le collectif demande également aux autorités françaises
qu'elles condamnent officiellement ces exécutions, qu'elles respectent
scrupuleusement le droit d'asile des personnes issues de minorités
sexuelles et qu'elles restent extrêmement vigilantes et fermes face
à l'homophobie dans le monde.
9 pays condamnent encore l'homosexualité à la peine capitale
!
Iran, Arabie Saoudite, Afghanistan, Mauritanie, Soudan, Nigeria, Yémen,
Pakistan, Emirats Arabes Unis.
1ers signataires : Collectif contre l’homophobie, Coordination InterPride
France, MJS 34, LCR, Les Verts Montpellier, Sud Santé-Sociaux,
ANGEL 34, Envie, Lesbian & Gay Pride Montpellier, David & Jonathan,
Beit Haverim
Télécharger le tract (word)
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Débat sur les formes d’homophobie
contemporaine - Plage de l’Espiguette (30) Jeudi 11 août
2005 à 19h
A l’invitation de AIDES, l’association de lutte contre le
SIDA, qui réalise un travail de terrain (prévention, réductions
des risques) sur la Plage de l’Espiguette entre le 13 juillet et
le 20 août, j’animerai un débat sur:
Les formes d’homophobie contemporaine.
C’est une occasion de porter le message de la prévention
et de la mobilisation contre l’homophobie auprès de personnes
potentiellement concernées.
La première et précédente expérience de ce
genre, réalisée pendant l’été 2003,
avait été couronnée d’un succès inattendu
puisqu’une cinquantaine de vacanciers avait assisté au débat.
Il s’agira de faire le point sur les récentes évolutions
législatives (création de la HALDE, pénalisation
des propos homophobes…) afin d’informer les personnes présentes
sur leurs droits. Ainsi, elles seront mieux à même, de se
défendre si elles devaient subir des situations discriminatoires.
L’intervention sera construite autour de la présentation
de cas concrets, ce qui facilite l’interactivité et la participation
du public présent.
L’accès au débat est libre et le débat sera
ponctué par un apéritif convivial.
Parce que l’homophobie ne part pas en vacances,
ne baissons pas la garde !
Hussein BOURGI
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Agression homophobe de Bonpas (84) :
un premier suspect arrêté Suite à l'agression
homophobe commise sur l'aire de Bonpas (84) dans la nuit du 16 au 17 juillet
dernier, le Collectif contre l'homophobie avait pris l'initiative de lancer
un appel à témoins (plusieurs milliers de tracts et d'affiches)
dans les départements limitrophes (84, 30, 13, 34).
Cet appel à témoins relayé par des individus, des
associations, des commerçants et de nombreux médias (généralistes
et gays) a porté ses fruits. Nous avons reçu une dizaine
d'appels dont 3 victimes et 3 témoins directs de l'agression qui
n'avaient pas contacté les services de l'ordre aux lendemains des
faits.
Les informations éparses mais détaillées et précises
recueillies par nos soins, ont été quotidiennement transmises
à la Police Nationale du Vaucluse.
Ainsi nous avons découvert que, contrairement aux déclarations
de la seule victime à avoir porté plainte, l'agression a
été commise par 8 personnes (!!!) arrivées à
bord de 2 véhicules distincts et non pas par 4 personnes arrivées
à bord d'1 seul véhicule.
Les descriptions des véhicules et certains détails (autocollants
décoratifs, plaque minéralogique...) ont permis, à
la Police Nationale d'identifier, de convoquer, de mettre en garde à
vue et de présenter au parquet un jeune de 20 ans originaire de
Cavaillon (84).
Conducteur présumé d'1 des 2 véhicules, il a nié
les faits lors de sa garde à vue qui a eu lieu ce vendredi 29 juillet;
confronté aux indices et aux preuves, il a fini par reconnaître
s'être arrêté sur l'aire de repos, en rentrant du Festival
d'Avignon, pour passer un coup de téléphone.
Présenté au Parquet ce même jour à 17h, il
a été mis en examen et écroué; un juge d'instruction
a été nommé et une information judiciaire ouverte.
Le Collectif contre l'homophobie remercie toutes celles et tous ceux qui
ont relayé son appel à témoins; nous saluons tout
particulièrement la qualité de l'accueil et de l'écoute
que les forces de l'ordre du Vaucluse ont réservés aux personnes
qui ont décidé, suite à nos encouragements, de porter
plainte et de témoigner.
Nous avons pu constater, jour après jour, à l'occasion de
nos échanges téléphoniques avec toute la hiérarchie
de la Police Nationale, l'intérêt qu'elle portait à
cette affaire et le statut d’association d’aide aux victimes
qu'elle nous reconnaissait.
Ceci constitue pour les victimes d’homophobie un encouragement
à briser le tabou et le silence qui assurent trop souvent une impunité
policière et judicaire aux homophobes.
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Concerts de Capleton et Sizzla à
Montpellier : annulations, épilogue et suites… ? Informés
que les chanteurs Capleton et Sizzla devaient chacun entamer une tournée
en France, nous avons lancé dés le 24 mai 2005 un appel
pour obtenir l’annulation de leurs concerts en raison des textes
homophobes de certaines chansons.
Notre appel a été massivement relayé par des dizaines
d’associations françaises mais aussi belges, suisses, luxembourgeoises
et espagnoles…
Cette mobilisation des associations de défense des homosexuels
a reçu le soutien, l’appui et le concours de nombreuses associations
féministes (tel que l’Espace Femmes du Pays de Dinan, qui
a relayé notre action en Bretagne), humanistes (sections locales
de la Ligue des Droits de l’Homme) et politiques (le Mouvement des
Jeunes Socialistes; la municipalité UMP de Reims; le conseil régional
PS de Bretagne; Bertrand DELANOE, le maire PS de Paris; Patrick MALAVIEILLE,
le vice-président PC du conseil régional Languedoc-Roussillon)…
________________________________
Les annulations : Dans certaines villes (Lille,
Clermont-Ferrand, Reims, Paris…) les dirigeants des salles devant
accueillir les concerts ont immédiatement annulé la tenue
de ceux-ci.
A Montpellier, les responsables du Rockstore ont laissé passer
plusieurs semaines avant d’annoncer il y a quelques jours l’annulation
du concert de Capleton (prévu le 29 juin) et ce jour l’annulation
du concert de Sizzla (prévu le 30 juin).
Nous en prenons acte. Par ailleurs les tournées estivales des deux
chanteurs sont entièrement annulées en France et en Europe.
_______________________________
L’épilogue : Notre appel a provoqué
un débat et une prise de conscience chez de nombreuses personnes.
A sa manière le public a sanctionné ces débordements
homophobes : en effet seules 200 personnes se sont déplacées
pour le concert de Capleton à Guipavas alors que la salle pouvait
en accueillir 500.
Les amateurs de reggae, informés de la teneur et de la traduction
des chansons (en argot), refusent de cautionner leurs auteurs. Il s’agit
pour nous d’un motif de satisfaction supplémentaire.
Nous n’avons rien contre le reggae, nous n’avons rien contre
les fans de reggae, nous n’avons rien contre Capleton et Sizzla,
nous nous opposons juste à l’homophobie de certaines de leurs
chansons.
Nous regrettons que contrairement à VIRGIN, la FNAC n’ait
pas cru bon de retirer les places en vente dans ses commerces ; les homosexuels
s’en souviendront à coup sûr en se comportant en consommateurs
éclairés et responsables…
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Suites : Il n’est pas dans nos intentions
de poursuivre éternellement la campagne lancée contre les
6 ou 7 chanteurs qui profèrent des chansons homophobes. Aussi cette
campagne s’arrêtera dés lors que chacun d’entre
eux acceptera de signer en son nom propre un accord dans lequel il s’engage
à ne plus créer, produire ni chanter de chanson homophobe
en France et partout dans le monde ; et à ne plus vendre d’albums,
de CD ou vinyles comportant les textes incriminés.
Nous sommes persuadés que des artistes aussi talentueux sauront
trouver d’autres sources d’inspiration que l’homophobie
pour fidéliser et attirer de nouveaux fans.
Le Collectif contre l’homophobie revendique et assume pleinement
et entièrement la campagne et ses résultats. Elle nous a
aussi permis d’informer sur l’existence de la loi contre l’homophobie
(votée le 30 décembre 2004) et d’en récolter
les premiers effets dissuasifs.
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Le Collectif contre l'homophobie invité
aux 1ères Assises étudiantes de la santé.
La Mutuelle Des Etudiants (LMDE) organise les 10 et 11 juin 2005 à
Montpellier, les 1ères
Assises étudiantes de la santé.
Ouvertes à celles et ceux qui s'intéressent aux problématiques
sanitaires et sociales des étudiants, ces Assises sont l'occasion
de faire un point sur les grands enjeux actuels et de rencontrer les principaux
acteurs de l'Enseignement supérieur et de la protection sociale.
Avec également au programme les 1ers résultats de l'Enquête
menée par la LMDE sur la santé des étudiants.
Partenaire de longue date du Collectif contre l'homophobie, la LMDE nous
a invités à tenir un stand dans l'enceinte du Corum (Palais
des Congrès) de Montpellier.
Nous y diffuserons des documents relatifs à la lutte contre l'homophobie
et plus particulièrement un tract intitulé "Savez-vous
que l'homophobie est aussi une question de santé publique?"
Nous y développons un argumentaire sur les conduites à risques
(face au VIH notamment) que peut générer le manque d'estime
de soi dû à l'homophobie.
Nous y évoquons aussi le mal être et la sursuicidialité
chez les jeunes LGBT.
Nous attendons avec intérêt la présentation des résultats
de l'Enquête menée par la LMDE sur la santé des étudiants.
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Dernière minute : concert de Capleton
annulé à Clermont-Ferrand ; la FNAC hypocrite.
Après Reims, Lille, Toulouse, La Coopérative de Mai salle
de concert de Clermont-Ferrand a fait connaître ce matin sa décision
d'annuler les concerts de Capleton, prévu jeudi 23 juin, ainsi
que celui de Sizzla, artiste de la même mouvance, prévu mardi
5 juillet. L'équipe de la Coopérative de Mai qui défend
"chaque jour depuis 5 ans les valeurs immuables d'humanisme, de fraternité,
de justice, d'égalité et de Droits de l'Homme" assume
pleinement cette décision reconnaissant, dans un communiqué
que "les faits reprochés restent avérés, en
Angleterre par exemple, et exprimés ouvertement dans certains textes
de ses chansons…" (Communiqué ci-dessous)
Le Collectif contre l'homophobie de Montpellier et la Coordination InterPride
France, dont la Lesbian & Gay Pride Lyon intervenue dans ce dossier
à Clermont-Ferrand, se félicitent de cette décision
et saluent les valeurs défendues par la Coopérative de Mai.
En revanche nous fustigeons l'attitude de la FNAC à qui le Collectif
contre l’homophobie a demandé de retirer de sa billetterie
les places pour les concerts de Capleton.
Après deux échanges téléphoniques, à
24 h d’intervalle, avec le directeur de la Communication de la FNAC,
celui-ci nous indiquait que son entreprise ne pouvait accéder à
cette demande. La seule concession proposée par la FNAC est le
retrait des affiches publicitaires relatives à ces concerts.
Il s’agit là d’une réponse insuffisante à
une question de fond à laquelle la FNAC n’a pas souhaité
répondre.
La FNAC a choisi son camp : en étant l’allié objectif
et économique d’un chanteur homophobe, elle a lâché
les gays.
Il appartient désormais à chaque lesbienne, gai, bi, trans
de signifier son mécontentement à la FNAC.
Il appartient désormais à chaque lesbienne, gai, bi, trans
de se comporter en consommateur citoyen au moment de choisir son commerçant.
Nos associations continuent à réclamer de la part de la
FNAC, mais aussi des réseaux France Billet et TicknetNet, le retrait
de la vente des places pour les concerts de Capleton.
Collectif contre l'homophobie de Montpellier
Hussein Bourgi
06 70 13 16 26
Coordination InterPride France
Stéphane Corbin
06 22 09 09 66
Lesbian & Gay Pride Lyon
David Souvestre
06 73 24 57 63
_________________________________
Communiqué de presse d'annulation du concert de Capleton
de la Coope à Clermont-Ferrand, extrait de www.lacoope.com
Depuis plusieurs jours, la polémique enfle autour de l'artiste
de reggae jamaïcain Capleton, accusé de propos homophobes
et d'appel à la crémation et au meurtre des homosexuels.
Avec toute la prudence qu'exige ce genre de situations, l'équipe
de la Coopérative de Mai a procédé au maximum de
recoupements, collecte d'informations et témoignages multiples.
Ainsi, aux dires de nombreux organisateurs de spectacles, l'artiste n'a
jamais pu être accusé de tels propos au cours de ses récents
concerts en France, ce que confirme par ailleurs le producteur de la tournée,
professionnel éprouvé et respecté, parfaitement conscient
du malaise provoqué par cette polémique. Mais les faits
reprochés restent avérés, en Angleterre par exemple,
et exprimés ouvertement dans certains textes de ses chansons…
Devant autant d'éléments contradictoires, reposant tous
sur des faits rapportés, c'est le principe de précaution
qui vient étayer les vertus défendues au quotidien par la
Coopérative de Mai. De fait, après de longues réflexions,
expliquées en grande partie par le refus catégorique de
prendre une décision à la hâte, et pour s'entourer
du plus grand nombre d'opinions possible, la Coopérative de Mai
a donc décidé d'annuler le concert de Capleton, prévu
jeudi 23 juin, ainsi que celui de Sizzla, artiste de la même mouvance,
prévu mardi 5 juillet.
Profondément ancrée dans le tissu associatif et communautaire
local, défendant chaque jour depuis 5 ans les valeurs immuables
d'humanisme, de fraternité, de justice, d'égalité
et de Droits de l'Homme, l'équipe de la Coopérative de Mai
assume en son âme et conscience cette décision irrévocable,
résultat de débats attentifs et argumentés.
Ce qui ne remet nullement en cause l'intégrité et la bonne
foi de l'entourage des artistes, seuls responsables de leurs actes et
de leurs propos, passés ou à venir.
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Le Collectif contre l’homophobie demande
l’annulation du concert du chanteur de reggae jamaïcain Capleton,
prévu au Rockstore (Montpellier) le 29 juin prochain, en raison de
ses chansons aux « paroles appelant ouvertement à la crémation
et au meurtre des homosexuels ».
Capleton fait partie d’un groupe de chanteurs de reggae jamaïcains
qui incitent ouvertement à la violence homophobe dont voici quelques
extraits : « L’homosexualité est contre l’humanité.
Brûlez les gays … Saignez-les …Je tire sur les sodomites
et les pédés. »
Mario ROSSI, Adjoint au Maire délégué à la
Culture de la Ville de Reims, présent dans les locaux de l’association
homosexuelle Ex-Aequo à l’occasion de la 1ère Journée
Mondiale de Lutte contre l’Homophobie (17 mai 2005) a annoncé
que la municipalité avait demandé l’annulation de
ce concert en raison des textes des chansons.
Les dirigeants de « La Cartonnerie », salle où devait
se produire l’artiste le 18 juin 2005 « ayant eu connaissance
de ces propos violemment homophobes, ont décidé que le concert
ne pouvait se tenir » et ont donc annulé cette manifestation.
Le chanteur Capleton débute sa tournée le 2 juin à
Toulouse (31), Pierric (44) le 3 juin, Saint Brieuc (22) le 4 juin, Guipavas
(29) le 5 juin, Le Mans (72) le 7 juin, Lille (59) le 8 juin, Nice (06)
le 17 juin, Clermont-Ferrand (63) le 23 juin, Reignier (74) le 24 juin,
Paris (75) le 26 juin, Montpellier (34) le 29 juin, Grenoble (38) le 30
juin.
Nous appelons les associations de défense des homosexuels et plus
largement toutes les associations de défense des droits de l’Homme
des villes ci-dessus à œuvrer pour l’annulation de ces
concerts.
L’homophobie n’est pas une opinion, l’incitation à
la haine et au meurtre non plus !
Elles constituent des délits passibles de poursuites pénales,
en application des récentes lois contre l’homophobie.
Ces sanctions sont encourues aussi bien pour leur(s) auteur(s) que par
ceux qui facilitent d’une façon ou d’une autre leur
tenue. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé ce
matin même au responsable du Rockstore de Montpellier l’annulation
de ce concert.
A défaut d’une réponse positive dans les prochains
jours, nous saisirons la justice pour lui demander d’interdire ce
concert, il en va du respect de l’ordre public !
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Madame, Monsieur, vous trouverez ci joint le
programme des animations organisées par le Collectif contre l'homophobie
de Montpellier à l'occasion de la 1ère Journée
Mondiale de Lutte contre l'Homophobie. Le 17 mai de 8h à
18h, nous animerons un chapiteau associatif de 120m² au coeur de
la Cité sur la Place de la Comédie.
Les passants pourront y trouver des brochures, de la documentation, et
des affiches traitant de l'homophobie. Ils seront invités à
réagir en apposant témoignages, observations et réflexions
sur une gigantesque toile.
Le Bus Info Jeunes de la Ville de Montpellier sera stationné à
côté du chapiteau et assurera l'animation musicale du podium;
ses animateurs et éducateurs seront également présents
pour nous épauler.
En paralléle, une quarantaine de militants associatifs, syndicaux
et politiques répartis en équipes de 3 personnes distribueront
25.000 tracts dans toute la Ville (lycées, universités,
administrations, marchés, gares...).
Le point d'orgue de cette journée aura lieu à 18h avec l'apéritif
de clôture (prises de parole et vin d'honneur) qui sera présidé
par Hélène MANDROUX (Maire de Montpellier) et parrainé
par Robert NAVARRO (Député européen).
De nombreux représentants du monde universitaire, social, économique,
culturel, sportif, syndical et associatif ont déjà confirmé
leur présence.
Le Collectif contre l'homophobie, à l'initiative de ce programme,
tient à saluer les différentes organisations (Lesbian &
Gay Pride Montpellier, Sida Info Service, Envie, Chemin des Cîmes,
Angel Montpellier, Beït Haverim, Eglise MCC, Coordination InterPride
France, le syndicat étudiant UNEF, La Mutuelle des Etudiants, le
Mouvement des Jeunes Socialistes, le Planning Familial...) qui ont mobilisé
leurs militants pour assurer le tractage à nos côtés
pendant cette journée.
Nous saluons également les patrons et les personnels des commerces
gays de la région de Montpellier, ainsi que le magazine Lettre
Ouverte, qui ont assuré une communication exceptionnelle autour
de l'événement.
Tous les ingrédients sont désormais réunis pour qu'à
Montpellier cette 1ère Journée Mondiale de Lutte contre
l'Homophobie rencontre le succès espéré.
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07/03/05 |
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Pour la 2éme année consécutive,
le journal L’Humanité organise une Fête de l’Humanité
Grand Sud au Parc des Expositions de Montpellier.
Comme l’année dernière le Collectif contre l’homophobie
a été convié à tenir un stand dans le hall réservé
aux organisations militantes.
L’année dernière, nous avions eu l’occasion d’accueillir
et d’informer des centaines de personnes sur notre stand. Notre présence
nous avait également permis de nouer des contacts avec des responsables
syndicaux avec lesquels nous avons travaillons depuis.
C’est donc naturellement que le Collectif contre l’homophobie
a répondu positivement à l’invitation.
La Fête de l’Humanité Grand Sud aura lieu le samedi 12
mars de midi à minuit.
De nombreux débats et concerts sont prévus ainsi que des dizaines
de stands.
Les vignettes sont en pré vente à 10 euros (notamment auprès
du Collectif contre l’homophobie) et en vente à 14 euros
sur place.
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Dimanche 24 avril 2005 : Journée
Nationale du Souvenir de la Déportation
Rendez-vous à 11h30 devant le cinéma Gaumont, place de la
Comédie à Montpellier
Nous vous invitons à avoir une pensée pour toutes les victimes
du nazisme, et en particulier pour les homosexuels exterminés dans
les camps de concentration.
Cela fait plusieurs années que nous œuvrons, au nom du devoir
de mémoire, à la reconnaissance officielle de la déportation
pour homosexualité.
Le 26 avril 2001, le Premier Ministre Lionel JOSPIN avait reconnu, au
nom de la France, ces faits historiques et avait demandé aux Préfets
de nous associer aux cérémonies officielles.
Depuis, année après année, cette reconnaissance fait
son chemin et nous permet de réhabiliter les « triangles
roses » (pour les homosexuels) et les « triangles noirs »
(pour les lesbiennes) que l'Histoire avait trop longtemps occultés.
En 2005, nous avons été reçu au Ministère
des Anciens Combattants, eu des échanges épistolaires et/ou
téléphoniques avec Monsieur le Préfet de l'Hérault,
avec Madame la Directrice Départementale de l'ONAC (Office National
des Anciens Combattants), avec les responsables nationaux et/ou locaux
de plusieurs organisations de déportés. Ce dialogue s'est
toujours tenu dans la courtoisie et le respect mutuel.
C'est la raison pour laquelle, nous vous invitons à assister, dans
la dignité et la sérénité, aux cérémonies
officielles. A l'issue de celles-ci, nous déposerons une gerbe
au Monument du Souvenir des Déportés.
Nous devons être présents et participer à cette commémoration
car « Celui qui oublie son passé est condamné à
le revivre » (Primo LEVI)
Hussein Bourgi
Président du Collectif contre l'homophobie
Délégué Régional du MDH (Mémorial de
la Déportation Homosexuelle)
06 70 13 16 26
Télécharger la version Word
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A l'occasion du 8 mars 2005, le Comité
de vigilance des Droits des Femmes de Montpellier organise une marche
qui partira à 18h du Jardin du Peyrou pour rejoindre la
Place de la Comédie.
Cette manifestation intitulée "Les femmes prennent la rue
la nuit du 8 mars 2005" sera l'occasion de :
- Revendiquer le libre et égal accès à l'IVG dans
tous les pays de l'Union Européenne (notamment l'Irlande, le Portugal,
la Pologne, Malte et La Crète)
- Dénoncer les violences conjugales, les mutilations sexuelles
et les crimes d'honneur dont sont victimes les femmes en France et dans
le Monde
- De protester contre la précarité sociale et économique
subie par les femmes
- D'alerter sur l'explosion de l'épidémie du SIDA chez les
femmes (surtout les jeunes filles des pays africains)
Le Collectif contre l'homophobie, membre fondateur du Comité de
vigilance des Droits des Femmes de Montpellier, appelle tous(tes) ses
militants(es) et sympathisants(es) à se joindre à la manifestation.
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Intervention auprès de jeunes
migrants
Depuis sa création le Collectif contre l’homophobie (Montpellier)
développait des actions de prévention et d’éducation
particulièrement auprès du public jeune (collégiens
et lycéens).
Une opportunité nouvelle s'offre à nous : celle d'intervenir
auprès du public "jeunes migrants" dont certains membres
viennent parfois de pays où l'homosexualité est culturellement,
religieusement et socialement condamnée.
Un 1er groupe de parole sur le thème de l'homosexualité
aura lieu le vendredi 28 janvier aprés-midi, il réunira
des personnes de 18 à 30 ans dans les locaux d'une association
de quartier de Montpellier.
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Prévention scolaire
Depuis sa création le Collectif contre l’homophobie (Montpellier)
développe des actions de prévention et d’éducation
particulièrement auprès du public jeune (collégiens
et lycéens notamment).
C’est dans ce cadre que le Collectif contre l’homophobie a
été sollicité pour co-animer une séance de
prévention sur le thème de l’homophobie auprès
d’un groupe de collégiens de Montpellier le mardi 25 janvier
2004 à 18h.
Le lendemain, le mercredi 26 janvier 2004 de 9h à 12h, le Collectif
contre l’homophobie interviendra auprès d’une classe
de 1ère d'un lycée professionnel d’Avignon.
Cette rencontre ayant lieu la veille du 60éme anniversaire de la
libération des camps de concentration, les lycéens ont choisi
de projeter le film Paragraphe 175 qui traite des Triangles Roses.
Le Collectif contre l’homophobie co-animera le débat qui
suivra et qui sera consacré à la déportation homosexuelle
et aux formes contemporaines d’homophobie.
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